Free a dévoilé sa nouvelle offre Freebox Mini 4K censée remplacer la solution « entrée de gamme » Freebox Crystal. La Mini 4K est donc une petite box, mais essentiellement par son format (11 x 15 x 3,5 cm pour le Player) car à l’intérieur, son processeur double cœur à 1,5 Ghz, sa mémoire vive de 2 Go, sa puce de décodage 4K (Ultra haute définition, soit 3840 x 2160 lignes, pour être exact) et son OS Android TV lui donnent des airs de box de luxe. Une belle promesse donc, que nous avons pu mettre à l’épreuve durant près de deux heures.
Une box qui veut disparaître du salon
À l’origine du projet de box format mini : une idée. Celle de faire « disparaître » le Player de notre installation Hi-Fi… ou en tout cas de le rendre beaucoup plus discret. Free va même jusqu’à nous dire que le Player de l’offre mini 4K peut se ranger dans un tiroir.
Pas de souci pour la piloter puisque la télécommande utilise une technologie radio qui a déjà fait ses preuves avec la Freebox Revolution… et a au passage boosté les ventes de piles tant sa consommation est importante. La télécommande intègre également un micro sur lequel nous reviendrons plus bas.
La box étant vouée à se faire la plus discrète possible, Free n’a pas perdu de temps avec son design, intégralement noir et qui ne laisse apparaître en façade qu’un lecteur de carte SD et le bouton pour appairer la télécommande. Qu’il est loin le temps du design Starck de la Revolution… qui certes n’était pas forcément du goût de tout le monde. Il faut dire aussi que nous sommes ici sur une offre moins haut de gamme. Paraît-il.
La connectique
La connectique de la box TV se compose de deux prises USB à l’arrière et d’un emplacement pour carte SD en façade. Tous pourront être utilisés pour lire des contenus multimédias (audio, vidéo, photo). Précisons également que ces box étant dépourvues de disque dur, il faudra en connecter un via l’un des ports USB pour bénéficier des fonctions d’enregistrement et de lecture en différé (Timeshifting). Notez que la box ne fonctionne qu’avec les téléviseurs pourvus d’une entrée HDMI. La prise est ici à la norme 2.0. Il sera possible également de relier la box à un ampli ou tout autre système audio via la sortie optique SPDIF.
De son côté, la partie Server dispose de quatre ports Ethernet Gigabit, du Wi-Fi 802.11n à 450 Mbits/s, de deux ports USB, d’un port e-SATA, d’une entrée micro et d’une prise casque. Nous nous pencherons sur l’utilité de ces connecteurs lors de notre test car Free n’a donné aucune indication sur le sujet.
Google Android TV, une interface très fluide
C’est sans doute pour nous LE gros point positif de cette première prise en main : l’interface d’Android TV, très fluide. Sans aucune concertation, les deux journalistes de 01net.com sur place sont arrivés au même constat : les menus de la box sont clairement plus fluides que l’interface de la box Bouygues, également sous Android. Ce n’est pour le moment qu’une impression que nous tenterons de vérifier lors d’une confrontation entre les deux appareils, à paraître. Nous sommes en revanche plus réservés concernant la qualité d’affichage, que nous avons trouvée pixellisée. Là encore, nous attendrons d’avoir le boîtier TV entre les mains pour nous faire une idée finale.
Quoi qu’il en soit, l’interface TV réagit très vite et on aime déjà son système de navigation sous la forme de vignettes verticales (pour parcourir la liste des chaînes) et horizontales, lorsqu’on consulte la liste des programmes à suivre.
Android TV donne également accès à une liste de jeux vidéo sur lesquels nous reviendrons plus longuement. Ce qui est sûr, c’est que la liste est beaucoup plus importante que ce qu’on connaît sur Freebox Revolution, et le Store d’Android TV devrait s’étoffer rapidement.
Précisons enfin que la box dispose de 8 Go d’espace de stockage pour installer des applications. Cela peut paraître peu, surtout si l’on envisage d’installer beaucoup de jeux, particulièrement lourds.
La télécommande qui répond à la voix
Android TV intègre une fonction de reconnaissance vocale. Celle-ci s’active depuis une touche dédiée de la télécommande, qui intègre un micro. Il suffit donc de la porter à une dizaine de centimètres de sa bouche pour lui donner des directives.
« BFMTV », « aller sur BFMTV », « passer sur la chaîne BFMTV »… Les fonctions de reconnaissance vocale sont encore en cours d’amélioration, nous dit-on. C’est sans doute pour cela qu’à nos commandes pour regarder la chaîne d’information, le système nous renvoyait systématiquement sur la chaîne YouTube associée.
En revanche, cela fonctionne parfaitement pour consulter le programme TV ou encore lancer une vidéo sur YouTube.
Google Cast pour multiplier les possibilités
Le boîtier mini 4K intègre également un module Wi-Fi (450 Mbits/s) compatible avec Google Cast. Une fonction très pratique pour diffuser le contenu de votre smartphone ou de votre tablette sur votre téléviseur
Le test avec le service YouTube est concluant, tout comme l’envoi de photo. Et si nous n’avons pas trouvé l’application Netflix dans les menus de cette box, cette fonction permettra au moins d’y accéder depuis son mobile.
Une compatibilité 4K à éprouver
La présence d’une puce de décodage HEVC (H265) permet de lire les vidéos codées en ultra haute-définition. Nous avons bien eu droit à une démo sur le sujet, avec une boucle codée en UHD et la lecture était fluide… ou presque. Ladite boucle se stoppait à un endroit bien spécifique. Un problème de codage sans doute. D’ailleurs nous reviendrons sur ce point lors de notre prochain test complet afin de pointer les potentielles contraintes ou freins à cette lecture de vidéo 4K.
Enfin, après plus d’1h30 de manipulation de la box, nous avons pu constater que celle-ci avait tendance à chauffer dans des proportions qui nous ont semblé inhabituelles. Il n’est donc pas dit, comme le suggérait Free, que les utilisateurs l’installent à terme dans un tiroir.
La Freebox Mini 4K est d’ores et déjà disponible pour les nouveaux abonnés et les abonnés Freebox Revolution actuels qui souhaiteraient l’utiliser en tant que botîer TV additionnel. Une option facturée 1,99 euro par mois, incluant et incluant une prise CPL pour connecter le Player. Nous publierons très prochainement un test complet du boîtier.
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