La présélection concerne les particuliers et les petites entreprises qui n’ont pas d’autocommutateur. Cegetel estime que la numérotation manuelle du préfixe lui fait perdre, à cause des oublis, environ 40 % du trafic qui lui est destiné. D’autres opérateurs comme Tele2 situent plutôt ce niveau à 20 %.
La présélection démarre très doucement pour l’instant. Les opérateurs ne transmettent qu’au compte-goutte à France Télécom les lignes présélectionnées. Elles se comptent – par opérateur – par dizaines plutôt que par centaines.
La présélection de la ligne doit aujourd’hui être demandée par le client. Certains opérateurs comme Siris ne se hâtent pas, estimant que l’obligation, jusqu’au 1er avril, de transmettre des informations en sus du numéro de la ligne est source d’erreurs.
“Nous n’allons vraiment démarrer que le 1er février car, pour l’instant, nous attendons de voir ce que cela va donner au niveau des délais de mise en place “, a confié à 01 Informatique GTS Omnicom, détenteur du préfixe 5. 9 Telecom préfère également attendre le 1er février.
Cegetel, lui, a vraiment démarré, mais partiellement. Tous ses clients, particuliers ou entreprises de plus de 50 salariés, peuvent déposer un dossier de présélection. Les nouveaux clients devront attendre le mois davril.
Selon 9 Telecom, en Allemagne, sur le nombre total de clients ayant choisi un opérateur tiers, le taux de clients ayant opté pour la présélection a été à peu près de 10 à 15 %.
En Suisse (toujours selon la même source), la présélection a eu plus de succès puisque sur le nombre total de clients ayant choisi un opérateur tiers, environ 50 % ont opté pour la présélection.
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