Il faudra compter avec FirstMark France pour l’attribution des licences de boucle locale radio. Nouveau venu en France, il n’a pas de complexes : il concourt aussi bien pour une licence nationale que pour une licence dans les 22 régions de métropole. Son tour de table réunit de grands partenaires : les groupes Arnault et Suez Lyonnaise des Eaux (18 % chacun) sont susceptibles d’apporter leur contenu et des complémentarités avec leurs réseaux, la banque BNP Paribas (10 %) sa connaissance des PME, Rallye-Casino (10 %) son réseau de distribution auprès du grand public, la banque d’affaires Rothschild (10 %) et, bien sûr, FirstMark Europe (34 %).
Des liaisons Internet jusqu’à 8 Mbit/s
En France, FirstMark veut déployer un réseau de 1 000 stations radio, au rythme de 400 par an. En décembre, ses premiers services seront ouverts à Paris, Lyon, Nantes et Nancy. Fin 2004, plus de 2000 communes seront couvertes. L’opérateur cible d’abord les PME. “Notre architecture ATM permet d’offrir des liaisons Internet rapides jusqu’à 8 Mbit/s, indique Thierry Miléo, directeur général de FirstMark France. […] Nous serons 30 à 50 % moins cher que France Télécom.” FirstMark vise 25 % du marché de la BLR d’ici à 10 ans, soit 6 % du marché local des télécommunications et 120 000 entreprises. L’opérateur a annoncé aussi la mise en place d’un réseau longue distance eu Europe, LambdaNet, avec 5 000 km en France (loué à LD Com) pour proposer une offre de transport IP complémentaire à sa BLR.FirstMark ne manque pas d’atouts. L’ART devra trancher entre ce nouveau venu et des poids lourds comme Cegetel, Deutsche Telekom (via Siris), 9 Telecom, Tele2… Le choix ne sera pas facile.
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