Faraday Future est nimbé d’un mystère savamment nourri, au point qu’on ne sait plus s’il est là pour attiser le buzz ou pour parer un projet tout jeune des atours d’une entreprise très avancée.
La jeune société, dont on ne connaît pas les investisseurs, ni les moyens réels – si ce n’est qu’elle va construire une usine d’un milliard de dollars – a pour ambition de produire des voitures électriques dès 2017. Un positionnement qui la place directement face à Tesla, même si l’approche de l’automobile semble bien différente chez Faraday.
Une expérience connectée sinon rien
Dans une interview accordée à Business Insider, Richard Kim, designer principal du projet, a donné quelques précisions sur ce que pourrait être la voiture Faraday. Elle se distinguera surtout parce qu’elle sera plus connectée que les autres voitures. Il ne s’agira pas simplement de monter à bord, de brancher son smartphone et d’accéder à une interface déportée. Richard Kim souhaite que sa voiture soit plus comme une tablette, écrit Business Insider. Il souhaite que l’utilisateur interagisse avec l’interface de la voiture et non pas avec un smartphone pour contrôler quelques fonctions.
Richard Kim voit grand et place la barre très haut : « Ce sera l’expérience connectée ultime, c’est certain », clame-t-il. Qu’entend-il par là ? Difficile à dire.
Une voiture qui vous connaît
D’autant que cette connectivité accrue ne s’arrêtera pas seulement à plus d’écrans. Faraday ambitionne de produire une voiture qui apprend à connaître les utilisateurs, qui fournit le bon réglage, la bonne information, la bonne émission ou la bonne station radio au bon moment. « Une bonne technologie n’est pas là pour attirer l’attention, elle est invisible, en arrière-plan – comme mon thermostat, il sait quelle température j’aime chez moi et je n’ai pas besoin de lui dire », explique Richard Kim. La voiture de Faraday sera connectée avec le cloud, ce qui lui permettra de connaître les goûts musicaux du conducteur, par exemple.
Mais il n’y en aura pas seulement pour la personne derrière le volant. Chaque siège et chaque passager se verra offrir une expérience personnalisée lors d’un trajet. Si Richard Kim n’en dit pas plus, il avance tout de même que la connectivité jouera un grand rôle dans cette approche. Sans doute servira-t-elle à proposer des contenus et activités à chaque personne, en fonction de ses intérêts. Même le conducteur pourrait y avoir droit quand il est pris dans les embouteillages. La Faraday sera connectée ou ne sera pas. On a toutefois un peu peur que cette volonté technologique ne vire au gimmick mercatique.
Patience, 2017 approche. D’ici là, un concept de cette voiture du futur devrait être dévoilée dans le cadre du CES 2016, le 4 janvier prochain.
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Source :
Business Insider
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