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Entendu à Technologia 2000 :

Yves Barthelet, directeur de la qualité informatique chez Michelin : “Les acheteurs vont être amenés à travailler avec une ou plusieurs market places, avec leurs concurrents….

Yves Barthelet, directeur de la qualité informatique chez Michelin : Les acheteurs vont être amenés à travailler avec une ou plusieurs market places, avec leurs concurrents. Eric de Dreuzy, directeur de l’Ecole informatique chez Air France : Fin avril, Air France annonçait la création d’un portail d’achat avec cinq autres grandes compagnies aériennes mondiales, qui sont en fait ses concurrents. Nous nous groupons pour avoir une place de marché électronique, qui va nous permettre de faire pression sur nos fournisseurs et d’obtenir une importante réduction des coûts. Patrick Paugam, gérant de Masaï Systems : Je considérerai que j’aurai réussi lorsque je pourrai prendre un mois de vacances sans que l’entreprise ne cesse de tourner. Frank Gana, chef de projet Tocamak : La présence en Bourse génère des contraintes que beaucoup d’entreprises ne sont pas capables de gérer. Loïc Le Meur, directeur général de Business Place : L’objectif d’une entreprise est de créer de la valeur. Contrairement aux idées reçues, beaucoup de start up sont rentables, ou bâties sur des modèles qui leur permettront de l’être rapidement. Patrick Eveno, ma”tre de conférences à la Sorbonne : On n’est plus dans une hiérarchie pyramidale, mais dans une hiérarchie étalée, et qui est dans un rapport client-producteur avec un projet global à chaque fois. Les gens qui ont moins de trente ans sont nés dans la dépression. [. . . ] Ils demandent à l’entreprise de leur faire confiance, d’accepter qu’ils mènent leur vie comme ils l’entendent, et, surtout, que l’entreprise soit elle-même flexible et capable de s’adapter à la conjoncture. Thierry Lepercq, PDG de NetsCapital : D’une certaine manière, notre modèle, ce n’est pas tellement l’économie du futur, mais celle d’il y a deux siècles, d’avant l’économie traditionnelle. Le vrai sujet, aujourd’hui, est plus qu’un débat générationnel. C’est un débat culturel. Comment arrive-t-on à faire en sorte que des gens acceptent d’être dans des situations de prise de risques ? Claude France, directrice marketing et commerciale d’Atos Multimédia : Derrière chaque poste ” principal “, nous avons détecté de nouveaux profils. Par exemple, en appui d’un ingénieur commercial, nous plaçons un consultant opérationnel, chargé de suivre les statistiques des sites. Henri Tcheng, associé Arthur Andersen Business Consulting : Il devient difficile de lever des capitaux. Notamment aux Etats-Unis, qui se tournent plutôt vers le B to B. Cette tendance arrive en France. Bernard Rozaghia, PDG de Net2S : La notion de carrière, sur laquelle repose notre économie, va dispara”tre. Francis Reverset, PDG du groupe Dégriftour : Passer du Minitel à Internet a été, au départ, un non-événement. C’était comme passer de la télé noir et blanc à la couleur. Yves Barthelet, directeur de la qualité informatique chez Michelin :

Les acheteurs vont être amenés à travailler avec une ou plusieurs market places, avec leurs concurrents.

Eric de Dreuzy, directeur de l’Ecole informatique chez Air France :

Fin avril, Air France annonçait la création d’un portail d’achat avec cinq autres grandes compagnies aériennes mondiales, qui sont en fait ses concurrents. Nous nous groupons pour avoir une place de marché électronique, qui va nous permettre de faire pression sur nos fournisseurs et d’obtenir une importante réduction des coûts.

Patrick Paugam, gérant de Masaï Systems :

Je considérerai que j’aurai réussi lorsque je pourrai prendre un mois de vacances sans que l’entreprise ne cesse de tourner.

Frank Gana, chef de projet Tocamak :

La présence en Bourse génère des contraintes que beaucoup d’entreprises ne sont pas capables de gérer.

Loïc Le Meur, directeur général de Business Place :

L’objectif d’une entreprise est de créer de la valeur. Contrairement aux idées reçues, beaucoup de start up sont rentables, ou bâties sur des modèles qui leur permettront de l’être rapidement.

Patrick Eveno, ma”tre de conférences à la Sorbonne :

On n’est plus dans une hiérarchie pyramidale, mais dans une hiérarchie étalée, et qui est dans un rapport client-producteur avec un projet global à chaque fois. Les gens qui ont moins de trente ans sont nés dans la dépression. [. . . ] Ils demandent à l’entreprise de leur faire confiance, d’accepter qu’ils mènent leur vie comme ils l’entendent, et, surtout, que l’entreprise soit elle-même flexible et capable de s’adapter à la conjoncture.

Thierry Lepercq, PDG de NetsCapital :

D’une certaine manière, notre modèle, ce n’est pas tellement l’économie du futur, mais celle d’il y a deux siècles, d’avant l’économie traditionnelle. Le vrai sujet, aujourd’hui, est plus qu’un débat générationnel. C’est un débat culturel. Comment arrive-t-on à faire en sorte que des gens acceptent d’être dans des situations de prise de risques ?

Claude France, directrice marketing et commerciale d’Atos Multimédia :

Derrière chaque poste ” principal “, nous avons détecté de nouveaux profils. Par exemple, en appui d’un ingénieur commercial, nous plaçons un consultant opérationnel, chargé de suivre les statistiques des sites.

Henri Tcheng, associé Arthur Andersen Business Consulting :

Il devient difficile de lever des capitaux. Notamment aux Etats-Unis, qui se tournent plutôt vers le B to B. Cette tendance arrive en France.

Bernard Rozaghia, PDG de Net2S :

La notion de carrière, sur laquelle repose notre économie, va dispara”tre.

Francis Reverset, PDG du groupe Dégriftour :

Passer du Minitel à Internet a été, au départ, un non-événement. C’était comme passer de la télé noir et blanc à la couleur.

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La rédaction