En 2000, nous devions faire migrer les applications de gestion (un ancêtre de PGI fonctionnant avec un OS sur du matériel obsolète) vers les systèmes de notre maison mère. Mais la migration aux États-Unis a pris du retard – avant d’être abandonnée. Dommage ! En mai 2001, il a fallu réagir. Vite, puisque notre ancêtre de PGI ne passait pas à l’euro. On nous a donc redonné la main et nous avons dû trouver dare-dare une solution locale et signer un contrat en moins d’un mois ! Le cahier des charges se limitait à retrouver les fonctions du vieux PGI sur une plate-forme moderne et à passer à l’euro. Une fois la perle rare trouvée, la gestion comptable a logiquement pris le pas sur le reste du projet, qui s’est déroulé sans problème majeur jusqu’au passage à l’euro ; avec, quand même, la mise en place de tout le lot de nouvelles fonctions qu’était susceptible d’apporter un logiciel moderne. En fait, tout le monde a oublié l’accord de départ. Du coup, le projet a pris du retard et la gestion du catalogue (nous vendons plusieurs centaines de milliers de références) est restée à la traîne. Et sur ce projet-là aussi, les utilisateurs, plus avertis aujourd’hui, réclament des adaptations à cor et à cri. Au bout du compte, si l’on ajoute à tout cela quelques bugs de départ, la crédibilité de l’ensemble s’effondre. Aujourd’hui, on en est à la phase classique du “c’était mieux avant” ! Bref, nous nous débattons pour faire accepter ce logiciel et clôturer, enfin, le passage à leuro. Pour autant, la direction financière estime avoir mené rondement le projet, à des coûts très raisonnables, qui plus est. Chacun voit midi à sa porte…
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