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E3 2015 : Halo 5 Guardians, le Halo qui nous réconcilie avec le Master Chief

Titre fort de la fin d’année sur Xbox One, Halo 5 a dévoilé à l’occasion de l’E3 un de ces modes de jeu multijoueur. Baptisé Warzone, il marie intelligemment combats nerveux et rapides et objectifs plus calmes, pour plaire à tous.

Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, nous avions un peu lâché Halo, en même temps que Bungie (le studio créateur de Destiny). On trouvait qu’il commençait à s’installer comme une fatigue, chez nous, chez eux, et puis une certaine conception un peu vieillotte qui veut que les FPS se jouent au clavier et à la souris nous avait fait prendre un autre chemin…

C’est donc sans passion ou animosité qu’on s’est présenté à la porte de la Warzone, ce nouveau mode multijoueur pour Halo 5. Un mode, qu’on a eu la chance de découvrir avec Hololens, d’ailleurs. Warzone, c’est donc jusqu’à 24 joueurs – et autant de Spartans – sur une map assez vaste, mais jamais trop pour éviter de de tourner en rond sans rien avoir à tuer. C’est d’autant plus facile de trouver quelqu’un à abattre (ou pour nous abattre) que l’objectif principal est de prendre le contrôle de points divers sur le carte.

La carte que nous avons parcourue proposait une base par équipe, à sécuriser en tuant des robots gérés par une intelligence artificielle et dans laquelle se trouve le « core », à défendre absolument. On trouvait également deux armureries, une à l’est, l’autre à l’ouest, et un garage, au centre.

Ta zone est chaude, môme

Une fois que vous avez fait main basse avec votre équipe sur un de ces lieux, il vous faudra batailler pour le conserver. D’autant que c’est à cette occasion que vous pourrez écouler les points acquis en prenant des zones et en tuant des adversaires afin d’acheter de nouvelles armes ou des véhicules. Dans ces deux catégories, les vétérans d’Halo retrouvent leurs repères acquis de longue date : Mantises et autres Banshees sont à portée.
Et c’est une bonne chose que vous puissiez vous fier à votre éventuelle connaissance de ces appareils car, comme pour les armes, choisir le bon véhicule au bon moment pourra vous permettre de sécuriser durablement une zone et d’assurer ainsi la victoire à votre équipe.

Pour lire la vidéo, cliquez ici.

Objectifs pas si secondaires

Tenir les zones est d’autant plus important que si elles tombent au main de l’adversaire, le core de votre base sera exposé à la destruction – et ce n’est pas vraiment souhaitable… Quoi qu’il en soit, il est également possible de marquer des points par un autre moyen : en accomplissant des missions secondaires. En l’occurrence, on ne vous demandera pas d’aller cueillir des fleurs pour une potion, mais par exemple de détruire un mini boss bien teigneux, évidemment contrôlé par l’IA du jeu. Plus l’objectif est dur, plus la prime est élevée et vous rapprochera des 1000 points à engranger pour gagner. Mais attention de ne pas trop vous éparpiller ou l’ennemi en profitera pour prendre la main sur vos « installations »…

Un mode pour tous et tous pour un mode

Il est intéressant de noter que la population de journalistes et blogueurs qui formait le contingent des différentes équipes que nous avons affrontées ou assistées ne comprenait pas que des fans absolus de la licence. Et pourtant tous, du débutant à l’expert, semblent avoir trouvé plaisir à jouer. Les plus à l’aise décimaient leurs adversaires avec la fameuse lame énergétique de la série, tandis que les débutants se faisaient les dents sur des « bots ». Les deux étant aussi utiles à l’équipe et plaisant.
En définitive, Warzone est un mode nerveux, prenant, et qui pourrait plaire à un grand nombre. Il nous a en tout cas donné envie de reprendre le joug, de replonger dans ce FPS qu’est Halo… et tant pis pour le couple clavier/souris…

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Pierre Fontaine, envoyé spécial à Los Angeles