A l’origine de l’affaire : le fait que le prévenu ait démontré la vulnérabilité du système régissant les transactions des 34 millions de cartes bancaires en circulation dans l’Hexagone. Pour prouver la viabilité de ses recherches Serge Humpich avait acheté des tickets de métro avec une fausse carte bancaire. Donnant ainsi au GIE-CB un argument de poids pour le traîner en justice.
Aujourd’hui condamné, l’ingénieur devra en outre s’acquitter du franc symbolique au profit du GIE-CB. Le tribunal n’a toutefois pas suivi les réquisitions du parquet qui demandait jusqu’à deux ans de prison avec sursis et 50 000 francs d’amende.
A l’issue de l’audience, Serge Humpich a, selon l’AFP, déclaré ‘ ne comprendre ni le jugement, ni la justice ‘. Selon toute vraisemblance, il devrait interjeter appel de cette décision de première instance.
Pour Me Jean-Yves Sayn, qui avait tenté de conduire des négociations au nom de son client auprès du GIE-CB, ‘ il s’agit là d’une peine légère et symbolique ‘ . ‘ Ce jugement démontre qu’on ne peut pas s’attaquer impunément aux moyens de paiements ‘, a pour sa part déclaré l’avocat des plaignants, Me Michel Beaussie, toujours selon lAFP.
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