Le choix d’installer un stabilisateur se justifie parfaitement sur les ultracompacts, car c’est avec ce type d’appareils que les problèmes de stabilité se font le plus sentir. Leur petit gabarit et l’absence de
viseur imposent une prise en main à bout de bras, peu stable : les photos en pose longue (quand la lumière disponible baisse) seront presque systématiquement affectées d’un ‘ flou de bougé ‘. Le stabilisateur
permet de retarder le moment où l’augmentation de la sensibilité (et donc du bruit) devient nécessaire.Pour limiter le problème, chaque appareil a sa propre technique, le but étant de compenser mécaniquement vos mouvements. Sur le Lumix FX9 de Panasonic, ce sont des lentilles de l’objectif qui sont mobiles. Le X1 de Konica Minolta
adapte un nouveau dispositif : c’est tout l’ensemble objectif-capteur qui se déplace. Une fois le système enclenché, l’effet est immédiatement visible sur l’écran : l’image est
‘ amortie ‘ lorsque l’on bouge l’appareil, et les photos sont plus nettes. L’efficacité est indéniable sur les deux appareils.
Duel sur grand écran
Pour le reste, ces deux ultracompacts affichent fièrement leur statut de bijou haut de gamme : design sobre et racé façon Leica pour le Panasonic, dont l’objectif arbore la griffe de la firme allemande, look chromé un peu
plus tape-à-l’?”il (l’appareil est disponible en gris métal, rouge, ou noir) chez Konica Minolta qui reste fidèle au système d’objectif vertical de la série X.On note cependant un léger embonpoint sur ce modèle, pas aussi fin et léger que ses prédécesseurs, sans doute à cause de ce système de stabilisation. De plus, la matière lisse et sans aspérités du boîtier rend l’usage de la
dragonne indispensable et, d’autre part, cette surface est très sensible aux marques de doigts et aux rayures. Plus fâcheux, la surface arrière très réfléchissante, si elle participe au design de l’appareil, multiplie les reflets au
point de rendre le cadrage difficile. La définition médiocre de l’écran pourtant de bonne taille, ne vient pas arranger les choses.À l’inverse, le FX9 est doté d’un écran beaucoup plus fin que celui de ses prédécesseurs (FX7 et 8) et également de son adversaire. Pour augmenter la luminosité de l’écran par forte lumière, une pression longue sur
la touche dédiée suffit sur le FX9, alors que le Dimage impose de recourir aux menus.Des menus limpides, mais des commandes peu intuitives : le sélecteur programmable entouré par les touches de raccourcis n’est pas facile à piloter pour le novice. Le fonctionnement des touches est plus clair chez
Panasonic.
Le lièvre et la tortue
Si leur stabilisation leur confère une touche haute technologie, ces deux boîtiers, en dépit d’un excellent traitement (tant pour ce qui relève de l’accentuation de la netteté des images que pour ce qui est de la gestion
de la couleur), souffrent d’un manque flagrant de dynamique, conséquence de la très petite taille de leurs capteurs, responsable également d’un niveau de bruit numérique relativement élevé. Par ailleurs, tous deux fournissent des
images qui souffrent de nombreuses aberrations optiques.En pratique, la qualité des clichés reste tout à fait honnête si on s’en tient aux impressions en 10 x 15 cm, mais on évitera les agrandissements trop importants. En dépit de leur définition élevée
(8 mégapixels pour le Konica, 6 mégapixels pour le Panasonic), ces appareils sont destinés avant tout à des instantanés familiaux.S’ils sont comparables en qualité d’image, ils diffèrent pour ce qui est de la réactivité. Le Dimage requiert 1,7 s avant de pouvoir prendre la seconde image, puis plus de 4 s entre chacune des photos suivantes.
De son côté, le Panasonic, bien plus réactif, est capable de prendre 6 images en 2 s !
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