CSC France digère bien Peat Marwick. La filiale française de Computer Science Corporation, devenue CSC Peat Marwick, a en effet réalisé 1,2 milliard de francs (183 millions d’euros) de chiffre d’affaires en 1998, soit une croissance de 40 %. Cette progression, nettement supérieure à celle de la maison mère (+ 16 %), est liée notamment aux acquisitions externes. “Peat Marwick exerçait surtout son métier dans les domaines de la finance et de l’acquisition de solutions. Cette société nous apporte donc une bonne complémentarité aussi bien pour les marchés que pour les technologies”déclare Claude Czechowski, PDG de CSC Peat Marwick.
Le e-commerce en ligne de mire
Les brillants résultats de CSC se font sans bruit même si, au niveau mondial, l’entreprise est en concurrence directe avec EDS ou IBM, alors qu’en France, elle revendique la deuxième place pour la prestation de conseils derrière Andersen Consulting. “Grâce à notre centre de prospective, nous essayons d’avoir une longueur d’avance sur l’utilisation des nouvelles technologies dans l’entreprise et sur leur intégration dans l’économie de marché “, déclare Claude Czechowski. L’activité de CSC Peat Marwick est dominée par le conseil et les services qui représentent environ 40 % du chiffre d’affaires, alors que l’intégration de systèmes n’est que de 27 %. Le reste est constitué par l’infogérance, une activité qui, selon Claude Czechowski, “a pour but de faire aboutir les projets le plus rapidement possible en assurant une continuité de services.” Pour CSC Peat Marwick, la prochaine étape, est maintenant d’investir le domaine du commerce électronique.Avec 40 % d’augmentation de son CA, CSC Peat Marwick montre un dynamisme dans un secteur pourtant habitué aux croissances à deux chiffres. Il reste désormais à voir comment la nouvelle structure va négocier son entrée dans le monde du commerce électronique.
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