Menée dans douze pays auprès de six cent vingt et une grandes entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 15 millions de dollars, cette étude réserve plusieurs surprises.Pour les prochaines fêtes de fin d’année, DHL prévoit que les ventes françaises transitant par le Web représenteront 9,2 % du chiffre d’affaires réalisé par les entreprises. Seuls Hong Kong et les Etats-Unis feront mieux, avec 13,9 % de leurs ventes réalisées sur Internet.Des clients peu réticents à l’achat en lignePour DHL, la sécurité des transactions n’est pas un obstacle au développement du commerce électronique, même si c’est un argument mis en avant par 69 % des entreprises. “Dans la pratique, après quelques achats sur le Web, les clients se rendent compte que ce n’est pas une véritable menace “, explique Etienne de Logvilliers, le responsable du commerce électronique chez DHL.Le véritable obstacle serait plutôt à chercher du côté du chaos organisationnel qui se trouve derrière la vitrine des sites de commerce électronique. En effet, seulement 42 % des entreprises ont mis en place des services spécifiques destinés à appuyer leur activité sur le Web, et 20 % des livraisons sont en retard par rapport aux attentes des clients. Chez DHL, on estime ?” et c’est normal puisqu’il s’agit de la vocation de l’entreprise ?” que la majorité des entreprises négligent des aspects aussi triviaux que la livraison des biens commandés.
A quoi peut-il servir d’acheter moins cher si cest pour se faire livrer avec trois mois de retard ?
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