C’est l’un des vélos électriques les plus attendus de l’année. En marge des VanMoof S3/X3 ou du prochain Cowboy, l’AngellBike a fait sensation depuis son annonce.
Présenté en novembre 2019, le vélo connecté français, devrait bientôt prendre la route. Parrainé par Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, il sera également fabriqué par l’entreprise SEB, dans son usine de Côte d’Or. Mais comment passe-t-on de la fabrication d’un robot multi-fonction à celle d’un vélo ? Mais surtout, l’arrivée assez tardive de SEB dans le processus de développement change-t-elle les plans ou les caractéristiques techniques du vélo à assistance électrique (VAE) ?
Les caractéristiques du vélo restent identiques
Pour Jules Trecco, le co-fondateur et CEO d’Angell, l’implication de SEB ne modifie en aucun cas les spécifications du vélo. La fiche technique du cycle dessiné par Ora-ïto n’a pas bougé d’un iota, et surtout, son poids (l’un de ses plus grands atouts) de 13,9 kg reste inchangé. Il n’y aura pas non plus plusieurs vagues de vélos, celle produite avant l’arrivée de SEB et les suivantes, « tous les vélos Angell sortiront de l’usine d’Is-sur-Tille » (Côte d’Or) et profiteront du savoir-faire de l’entreprise d’électro-ménager.
L’entreprise française s’occupera plus particulièrement de l’assemblage de l’Angell bike en mettant à contribution une trentaine d’employés auparavant dédiés à la fabrication de friteuses sans huile.
« SEB s’occupe de l’approvisionnement des pièces, de la fabrication des cartes électroniques et de l’assemblage. La création du cadre est faite dans une fonderie en France et nous avons la charge du software pilotant tout le vélo (batterie, moteur, cockpit) », détaille le responsable de la marque.
Angell arriverait sur les routes en juillet
Attendue au printemps sa commercialisation devrait finalement avoir lieu cet été. En plus de l’arrivée d’un nouveau partenaire, la jeune entreprise, comme ses concurrents, a dû faire face à la pandémie du Covid-19 et à ses conséquences.
« Notre fonderie étant en France ainsi que notre usine d’assemblage, nous accusons un retard de fabrication équivalent à la durée du confinement. L’activité a pu reprendre avec l’assouplissement des règles de confinement début mai et nous sommes serein pour une livraison cet été », affirme Jules Trecco.
S’il est encore un peu plus « made in France » qu’initialement prévu, le vélo Angell ne change pas par ailleurs. Il embarquera toujours un moteur de 250W placé sur le moyeu de la roue arrière, et une petite batterie amovible disposant de 70 km d’autonomie.
Très connecté, le vélo disposera d’un affichage de 2,4 pouces intégré au guidon et de nombreuses fonctionnalités tels qu’un dispositif antivol, un détecteur de chute ou encore de plusieurs modes de conduite. Son prix de vente est de 2690 euros, duquel il sera possible de déduire un bonus écologique.
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