À l’occasion du salon Paris Games Week, le secrétaire d’État chargé du Numérique, Cédric O, a présenté la stratégie e-sport 2020-2025. Ce plan national de développement du secteur a été élaboré conjointement avec Roxana Maracineanu, ministre des Sports.
La France comme « territoire de l’e-sport »
« La France a la chance de s’appuyer sur un vivier d’e-sportifs de haut niveau, qui brillent lors des compétitions internationales. Notre pays peut aussi compter sur l’engagement des professionnels du secteur, privés comme associatifs, fédérés autour de l’association France Esports dont le modèle collégial inspire d’autres écosystèmes à l’international », a déclaré Cédric O.
Ce plan sur cinq ans porte autant sur la valorisation de la pratique que sur la création d’une filière de formation, mais aussi sur les acteurs français de l’e-sport et l’attractivité de la France comme « territoire de l’e-sport ».
Une promesse de 1,6 milliard d’euros
Concrètement, le plan interministériel propose, par exemple, d’aménager les horaires de certains jeunes joueurs, au même titre que les autres sportifs. Dès 2020, les ministres veulent également mobiliser les investisseurs publics, mais sans préciser comment, ni pour combien. En règle générale, la feuille de route reste encore vague.
Derrière cet enthousiasme gouvernemental, les enjeux économiques sont considérables. Selon le rapport du gouvernement, le marché mondial de l’e-sport devrait atteindre 1,6 milliard d’euros (contre 28 millions en 2018). Au-delà de l’aspect économique, le secteur rassemble 2 millions de pratiquants en 2018 (d’après le baromètre France Esports 2018), plus d’une trentaine d’équipes professionnelles et plus de 800 associations e-sportives.
Source : Ministère de l’Économie et des Finances [PDF]
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