À première vue, HP veut démocratiser les imprimantes couleur à technologie laser. Avec un prix à peine supérieur à 1 000 euros, la Color LaserJet 2500l est une des moins chères de sa catégorie.L’imprimante embarque en standard un processeur cadencé à 233 MHz et 64 Mo de mémoire vive, lui permettant de réaliser les impressions avec une qualité de 600 p/p.Avec ses ports USB et parallèle, qui ne peuvent pas être utilisés simultanément, l’imprimante est destinée à une utilisation en petits groupes de travail.
Une supériorité du laser sur l’encre solide en mode texte
En ce qui concerne ses performances brutes, elle se révèle rapide, avec plus de 14 p/min imprimées en monochrome. Une performance proche des 16 p/min annoncées. La qualité d’impression des textes est irréprochable en mode texte et composite (PCL6 et PostScript3 émulé).En l’occurrence, la technologie d’impression laser montre sa supériorité par rapport à l’encre solide, qui laisse encore paraître de petits défauts. Seule l’impression laser des graphiques bitmap révèle quelques insuffisances en mode composite. En effet, la densité et le lissage des courbes dévoilent des petits grains.En couleur, les performances sont bien inférieures, avec une capacité d’impression qui chute à moins de 4 p/min, proche toutefois de celle annoncée par HP. Cette lenteur s’explique par la technologie quatre passes choisie par HP, qui ralentit le travail.Par ailleurs, l’impression de photographies au format bitmap laisse apparaître des trames. Un défaut que ne présente pas l’imprimante à encre solide Xerox Phaser 8200. Mais elle est proposée à un prix largement plus élevé : 2 520 euros ht.
Un niveau de bruit un peu élevé
Au chapitre de l’ergonomie, le modèle présenté propose des assistants très utiles, chargés d’assurer l’impression de documents recto verso au format PostScript. Ils aideront les entreprises qui impriment de nombreux rapports professionnels.Concernant la simplicité d’utilisation, la LaserJet 2500l tient ses promesses, grâce à ses réglages prédéfinis qui permettent de l’utiliser dès son raccordement au port parallèle.Par ailleurs, sa configuration demeure très simple, et s’effectue à l’aide d’un navigateur web. On pourra, entre autres, définir les mots de passe des différents utilisateurs, ou vérifier l’état des consommables. Enfin, l’imprimante est conçue pour éviter le bourrage.Cependant, le coût à la page reste élevé, avec une moyenne de 0,15 euro pour 4 000 documents en couleur et 5 000 en noir, imprimés à 5 % de remplissage. Malgré son prix serré, elle revient donc plus chère à l’usage que la Xerox Phaser 8200, dont le coût à la page est de l’ordre de 0,11 euro.De plus, on peut regretter l’absence d’afficheur sur le boîtier qui n’autorise pas la visualisation de l’état de l’imprimante, ou encore son niveau de bruit élevé de 75 dB. Enfin, la maintenance se révèle peu commode, car il n’est possible d’accéder qu’à un consommable à la fois.
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