Tic, tac, tic, tac, le temps s’écoule à son rythme. Ça c’est dans la vraie vie, parce que dans Chrono Trigger, joyau de la Super NES, le temps était votre terrain de jeu. Involontairement emportés dans une improbable machine de téléportation, aspirés par un portail inconnu ou bien installés à bord de l’avion à voyager dans le temps, Chrono et ses amis parcourent les époques.
Du Moyen Age à la préhistoire en passant par un futur apocalyptique, l’histoire dévoile sa trame à travers d’attachants personnages dessinés par le maître Akira Toriyama, père de la saga Dragon Ball. Une patte qui se reconnaît au premier coup d’œil à la coupe de Chrono, cheveux rouges dressés en l’air façon super saïyen.
A la croisée des chemins entre Seiken Densetsu (Secret of Mana) pour l’aspect dynamique des rencontres et combats et Final Fantasy pour la complexité de la trame, Chrono Trigger offre une grande richesse de jeu. Au début très directif, le chemin se ramifie et laisse peu à peu plus de liberté au joueur. Originalité : les protagonistes peuvent, à force de progresser ensemble, débloquer des pouvoirs communs, comme des doubles ou triples attaques dévastatrices. A l’image de Niourk, génial roman de Stefan Wul, Chrono Trigger se fait plus complexe et plus grave à la fin, une fois que la menace de Lavos prend pleinement corps et que le dénouement approche.
Du fait de son succès sur la Super NES, Chrono Trigger fut porté sur Playstation et désormais sur Nintendo DS. Avec, pour les vieux de la vieille, le retour d’une saveur de RPG 16 bits depuis longtemps disparue, et, pour les petits nouveaux, l’émerveillement de découvrir qu’il y avait une vie avant les jeux de rôle en 3D…
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