Réinviteriez-vous un individu qui, une fois chez vous, mettrait ses pieds sur la table, se moucherait dans les rideaux et jetterait vos bibelots précieux par la fenêtre ? Je ne pense pas. Pourtant, vous tolérez un sans-gêne comparable de la part de certains logiciels. Un exemple ? Vous avez l’habitude de consulter vos photos, des fichiers au format JPEG, avec Paint Shop Pro. Et, un beau jour, vous installez un autre programme, Photoshop, par exemple. Devinez ce qui se passe lorsque vous cliquez deux fois sur un fichier JPEG. Photoshop se pointe et dit à Paint Shop Pro : ‘ Tu permets, vieux, maintenant, les JPEG, c’est moi qui les lis ! ‘ Et toc ! Heureusement, tous les logiciels ne se conduisent pas de façon aussi cavalière. La palme de la civilité revient à Winamp, un player MP3 (un programme chargé de lire les fichiers musicaux au format MP3) qui, lors de sa mise en place, vous demande poliment si vous souhaitez qu’il se charge également de lire les CD-audio, les fichiers WAV, etc. Mais, pour un logiciel conçu dans les règles de l’art, combien en trouve-t-on qui, une fois installés, ouvrent d’autorité tous les fichiers d’un type particulier ?
Si vous y aviez vos habitudes, tant pis pour vous. Et ne vous y trompez pas : si ces programmes ne s’arrogent pas encore le droit de lire les feuilles Excel, on sent bien que c’est provisoire !
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