Depuis l’édition 2017 de la Google I/O, le grand rassemblement pour développeurs de Google qui se tient au tout début de l’été, on entend parler de casques VR autonomes de type Google Daydream. Le premier conçu en partenariat avec Lenovo, le second, avec HTC et tous deux motorisés par des puces Qualcomm.
Si HTC a d’ores et déjà annoncé son Vive Focus (pour la Chine en premier lieu) il y a quelques semaines, c’est maintenant au tour de Lenovo de dégainer son modèle au CES 2018. Son nom : Lenovo Mirage Solo. Et il s’accompagne d’un appareil photo numérique de poche à double module caméra, taillé lui aussi pour la VR, le Mirage Camera with Daydream.
Comme un air de PlayStation VR
“Premier casque de VR autonome le plus attendu du monde” selon Lenovo, le Mirage Solo ressemble beaucoup au casque de Sony pour PS4. Sans doute est-ce l’arceau blanc (en plastique apparemment) ou le système de serrage (molette crantée) ou encore la partie frontale qui nous amène à faire cette comparaison.
L’analogie s’arrête toutefois ici puisque le Mirage n’a pas besoin de smartphone, de PC ou d’Android Box pour diffuser du contenu. Adieu câbles et soucis de compatibilité, tout est dans le dispositif. Vous allez pouvoir sauter, vous baisser ou évoluer dans un monde virtuel presque sans contrainte (attention aux meubles).
Enfin, le constructeur précise que l’ensemble des matières en contact avec le visage sont micro-aérées et bien rembourrées pour un confort maximal. En outre, l’ergonomie et le design du casque faciliteraient la bonne répartition du poids du Mirage. De quoi le porter pendant 7 heures (autonomie maximum) selon les mesures faites par Lenovo.
Snapdragon 835 et capteurs en pagaille
A l’intérieur du Mirage et comme sur le HTC Focus, c’est un processeur Qualcomm Snapdragon 835 qui se charge de tout gérer, des calculs aux graphismes en passant par le contrôle des capteurs embarqués.
A commencer par les deux modules caméras à l’avant du dispositif, a priori utilisés aussi bien pour affiner le suivi des différents mouvements de tête et/ou de la petite manette (réplique de celle fournie avec le Daydream de Google) que pour permettre l’exploitation d’éventuelles applis de réalité mixée. Lenovo mentionne également la présence de plusieurs gyroscopes à bord de son Mirage Solo.
Lenovo mentionne que 4 Go de mémoire vive sont à l’oeuvre pour aider le Snapdragon dans sa tâche. Mais sur le genre ou la quantité de stockage disponible, pas un mot. Pas un mot non plus sur le type ou la définition de l’écran caché dans la partie avant du casque. On sait juste que ce dernier offre un large angle de vision de 110°, afin de visionner du contenu en mode extra large.
Et le système d’exploitation alors ? Rien à son propos non plus, mais on peut raisonnablement miser sur une version customisée d’Android.
Quel contenu ? Quelle disponibilité ?
Toute la plate-forme technique est compatible avec le SDK Snapdragon 835 VRDK, pour faciliter le développement ou le portage d’applications par des studios tiers. En outre, en bon appareil de l’écosystème Daydream, le Mirage Solo exploite la technologie WorldSense de Google. Celle-ci, rappelons-le, permet au casque et aux applis compatibles de se passer de capteurs externes. Des capteurs qui, dans le cas de l’Oculus Rift ou du HTC Vive, repèrent la position de la tête et/ou celles des manettes et envoient ces informations au dispositif et/ou au programme en question.
Pour que la complémentarité avec le Mirage Camera – l’autre appareil VR Lenovo lancé ce jour – soit parfaite, le Mirage Solo prend en charge tout le contenu en VR180, le format des vidéos VR hébergées sur YouTube.
Reste que, pour le moment, Lenovo n’a pas fait la promotion d’applis spéciales ou de contenus spécifiques pour accompagner le lancement du casque. Sans doute est-ce parce que le Lenovo Mirage Solo n’arrivera que dans le courant du second trimestre 2018, à un prix «abordable» nous dit-on… sans toutefois le communiquer.
Retrouvez notre dossier complet sur le CES 2018
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