Les scanners sont, comme les imprimantes à jet d’encre, des matériels tout à fait abordables, faciles à installer et à utiliser. Premier prix : moins de 76 euros (500 francs). Les modèles les plus perfectionnés, qui servent notamment à numériser films négatifs et diapos, peuvent dépasser 457 euros (3 000 francs).
Le mode de connexion
La plupart des modèles actuels se connectent au PC par la prise USB, mais il est encore possible de trouver des appareils qui utilisent une connexion parallèle. Les modèles qui se branchent sur un port SCSI sont surtout destinés aux professionnels de la mise en page. Ils sont plus performants, mais plus chers, et nécessitent l’installation d’une carte dans le PC.
La qualité de numérisation
Plus que la résolution interpolée, souvent très élevée, c’est la résolution optique qui compte. Le minimum actuel est de 600 x 1200 points par pouces sur les modèles d’entrée de gamme, ce qui permet d’obtenir des résultats très satisfaisants. On trouve deux type de capteurs : CCD (Charge-Coupled Device) et CIS (Contact Image Sensor). La qualité de ces capteurs, le pilote et les logiciels influent sur la précision de l’image, la fidélité de restitution des couleurs et l’efficacité du détramage (utile pour numériser des images de magazines).
La vitesse de numérisation
Les scanners ne sont pas tous égaux sur ce point : certains sont lents, d’autres plus rapides. Et le plus véloce ne procure pas forcément la meilleure qualité. A moins d’avoir à numériser un grand nombre de documents, la vitesse n’est pas un critère véritablement discriminant.
Les logiciels
L’offre logicielle peut prendre une part importante dans le choix d’un scanner. La qualité des programmes de retouche d’images et de reconnaissance de caractères (OCR) est à prendre en considération. Attention : il s’agit bien souvent de versions allégées de logiciels vendus dans le commerce, surtout pour les modèles dentrée de gamme. Pour numériser comme un pro, il faudra acquérir une version complète.
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