” La décision d’aujourd’hui n’est pas une surprise “, a déclaré Bill Gates lors d’une conférence de presse organisée au siège de la société, quelques minutes après que la culpabilité de l’éditeur a été officiellement annoncée. Décidé à faire appel de la décision, et donc à ferrailler jusqu’au bout, Bill Gates n’a donc pas l’intention de changer d’un pouce ses arguments (le contraire n’eût-il pas été étonnant ?).” Nous avons tout fait pour trouver un accord à l’amiable et nous continuerons à rechercher une occasion de résoudre cette affaire “, a-t-il poursuivi, avant d’affirmer : ” Nous croyons que nous avons un bon dossier à faire valoir en procédure d’appel. “Laquelle procédure d’appel constitue ” un droit fondamental, et tant que l’appel n’est pas jugé, rien n’est réglé “, a tenu à rappeler Steve Ballmer, le numéro deux de Microsoft, en référence à une décision de juin 1998. A cette date, une cour d’appel avait contredit le jugement de décembre 1997 prononcé par Thomas Jackson (déjà lui), qui interdisait à l’éditeur de lier Internet Explorer et Windows (pendant les six mois séparant le jugement de l’appel, la firme avait néanmoins dû commercialiser une version du système d’exploitation sans navigateur).Quant à l’hypothèse du démantèlement de l’entreprise, brandie comme le remède antimonopole absolu par certains concurrents ?” Sun notamment ?”, l’état-major de Microsoft ne semble pas y croire beaucoup. Dans une interview à la BBC, Bill Gates a estimé quelle ne serait pas justifiée, “même au regard de ce que le tribunal a mis en avant. “
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