Faire migrer plus de mille stations de travail de Windows 3. 11 vers Windows NT 4. 0, est loin d’être une mince affaire. Quand, en plus, on distribue les produits d’un grand nom comme Caterpillar, le leader mondial du matériel de chantier, le projet doit être une réussite. “Il a donc fallu étudier cette migration de la manière la plus précise possible”, confie Jean-François Bernard, chef de projet chez Bergerat Monnoyeur Travaux Publics.
Le projet a débuté par une étude de deux mois, menée avec des informaticiens et des utilisateurs pour définir le nouveau poste de travail. Cette étude a permis de choisir et de paramétrer les matériels et les logiciels utilisés en fonction des besoins de l’entreprise. Ce nouveau poste de travail offre aux utilisateurs de nombreuses applications : bureautique, messagerie, logiciels métiers, etc. “Nous avons mis en place des méthodes de production, les outils venant servir les méthodes et non l’inverse “, poursuit Jean-François Bernard. Après une brève étude du marché, la suite LANDesk de Technologies Évolutives a été retenue comme solution d’administration. Elle gère la fabrication des masters applicatifs, l’inventaire technique, la prise de contrôle et la maintenance à distance, ainsi que l’antivirus.
Une fois le paramétrage de NT effectué, les masters des différents logiciels ont été préparés et stockés sur un serveur. Le but était de pouvoir étudier les applications une à une avant de les valider auprès des utilisateurs. De juin à septembre 1999, l’installation automatique des applications s’est faite sur un échantillon test d’une trentaine de machines. Cette démarche a permis, entre autres, de révéler des problèmes de configuration pour certaines applications. Puis, l’agent d’inventaire technique de LANDesk a été paramétré sur le serveur. Le déploiement des clients de prise de contrôle à distance, d’antivirus et de télédistribution a suivi dans la foulée.
Une migration de 700 postes en cinq mois
Les applications ont alors été déployées, grâce au système de package par scripts d’installation automatique de LANDesk. L’étude préalable et le processus de préparation des machines ont minimisé l’intervention des techniciens. Les interventions manuelles ont, elles aussi, été scrupuleusement étudiées. Toutes les modifications ont fait l’objet d’un test préliminaire avant d’être acceptées. Résultat : la migration des 700 premiers postes s’est faite en cinq mois à peine. “On pourrait pratiquement parler d’industrialisation du processus”, remarque Jean-François Bernard.
Cette expérience servira aussi lors de la mise en place de la maintenance à distance. Les différentes configurations ayant été très rigoureusement préparées, il sera possible de les diffuser par le réseau. Mais cette maintenance n’est pas encore opérationnelle : les PC portables ne disposent que d’une connexion par modem, limitant l’envoi de fichiers lourds. De même, dans l’attente de l’installation de serveurs secondaires, Jean-François Bernard préfère encore, dans des cas exceptionnels (masters de plus de 2 Mo, par exemple), procéder à des gravures de CD pour la mise à jour des PC. Au chapitre des évolutions attendues, la solution d’administration sera bientôt interfacée avec une gestion de parc (Winpark) et un outil de help desk.
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