Six mois après l’annonce des GeForce GTX 1080 et 1070, NVIDIA se décide à déployer ses cartes graphiques de dernière génération sur l’entrée de gamme. Pour frapper fort et faire de l’ombre aux Radeon RX d’AMD, deux modèles, les GeForce GTX 1050 et GTX 1050 Ti, seront commercialisés, respectivement à partir de 125 et 155 euros, dès le 25 octobre prochain.
Venant remplacer les GeForce GTX 750 et GTX 750 Ti (et non la GTX 650 comme l’évoque NVIDIA), ces cartes se destinent typiquement à des PC de jeu n’ayant pas forcément vocation à afficher tous les derniers AAA à fond, en Full HD, mais principalement utilisés pour faire tourner les titres à la mode ou des jeux phares de ces dernières années. Des PC dont la partie processeur/mémoire est encore au niveau mais qui auraient bien besoin d’un petit coup de neuf sur la partie 3D !
Contrairement aux modèles milieu, haut et très haut de gamme, ces deux cartes ne seront pas déclinées en modèle propriétaire (Founders Edition). NVIDIA laisse le soin à ses partenaires (Asus, MSI, Zotac, etc.) de concevoir des cartes de leur cru, avec plus ou moins de ventilateurs.
Du plus petit Pascal que sur les autres GTX 10
Bien entendu, comme pour le reste de la gamme des GTX série 10, la puce 3D présente sur le petit circuit imprimé reprend l’architecture Pascal qui, comme nous l’avons vu encore récemment, n’a plus franchement à convaincre sur ses capacités.
Cependant, contrairement aux autres modèles GeForce GTX série 10 qui ont un processeur gravé en 16 nm, le processeur graphique des 1050 et 1050 Ti est, lui, conçu avec un processus de gravure plus fin, de 14 nm (comme les processeurs Intel actuels, par exemple). C’est Samsung qui se charge de fabriquer la puce, le géant coréen étant, au même titre que le fabricant TSMC, un partenaire de Nvidia depuis quelques générations de cartes GeForce.
Qui dit gravure plus fine, dit consommation énergétique réduite, taille de carte réduite et ventilation peu importante requise. Et comme les puces Pascal étaient assez impressionnantes en action, il y a fort à parier que les GTX 1050 et 1050 Ti battront, elles aussi, des records de non-consommation. Tout en étant capable d’investir un très grand nombre de PC milieu de gamme en mal de puissance graphique !
NVIDIA annonce un besoin énergétique de 75 watts pour les cartes dont la puce et la mémoire ne seraient pas overclockées. Ainsi, pas besoin de prise d’alimentation à prévoir, la carte mère serait à même de fournir assez de courant à ses deux GTX série 10. Cependant, rien ne dit que les partenaires de NVIDIA ne placeront pas, eux, des prises d’alimentation sur le circuit afin que la carte puisse sans mal encaisser d’éventuelles augmentations de performances des composants.
GTX 1050 et GTX 1050 Ti : dans le détail
Parmi les fiches techniques bien fournies de NVIDIA, les GeForce GTX 1050 et 1050 Ti se distinguent assez facilement par leur quantité de mémoire GDDR5 embarquée (interfacée en 128 bits dans les deux cas). La “classique” est équipée de 2 Go de GDDR5 contre 4 Go, pour le modèle Ti. Et peu importe la quantité, les fréquences de fonctionnement de base sont les mêmes : 3504 MHz.
Du côté de la puce 3D, la GTX 1050 Ti est plus musclée que sa petite soeur : elle propose 768 unités de traitement (regroupées dans 2 gros clusters et subdivisées en 6 unités de calcul) contre 640 pour le second modèle (2 clusters, 5 unités de calcul).
En outre, les puces sont respectivement cadencées à 1290 MHz de base (1392 MHz en GPU Boost) pour la Ti et 1354 MHz de base (1455 MHz en Boost) pour la normale. Rappelons que le fait de réduire le nombre d’unités de traitement permet d’augmenter les cadences de fonctionnement mais cela ne veut pas dire que la carte sera plus performante pour autant.
Bien entendu, nous ferons notre possible pour vous proposer rapidement les tests de ces deux cartes, tout en n’oubliant pas de les confronter aux modèles Radeon RX 460 et 470, naviguant dans les mêmes eaux tarifaires.
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