VirusBarrier a disparu de l’App Store. C’est Jeff Erwin, le patron d’Intego -son éditeur- qui l’a indiqué sur un billet de blog. Cet antivirus, qui existait depuis des années sur le kiosque d’applications d’Apple, a été « banni » par la firme de Cupertino, qui –on le rappelle- maintient un strict contrôle sur les programmes qui figurent dans son catalogue.
Pourquoi VirusBarrier a-t-il été supprimé ? Apparemment, pour une questions d’image : Apple ne souhaite plus que ses clients puissent croire qu’il existe des virus sur son cher iOS. Et supprimerait donc les antivirus de l’App Store les uns après les autres. Interrogé par Macrumors, Jeff Erwin a confirmé qu’il avait d’abord reçu une première notification de retrait d’Apple, qui lui reprochait la description « trompeuse » de l’appli, qui pouvait selon Cupertino « laisser entendre qu’il y avait des virus sur iOS. ». Intego a alors modifié la description de son logiciel, précisant qu’il ne servait qu’à vérifier l’intégrité des fichiers présents dans les mails de l’utilisateur, en aucun cas à scanner l’iPhone lui-même. Cela n’a pas suffi : après avoir discuté avec Apple, Intego a compris que son logiciel ne reviendrait jamais sur l’App Store.
Erwin, pour qui ce logiciel ne représentait pas une forte source de revenu, n’est pas fâché et dit « comprendre Apple ». Car malgré ses éclaircissements « il y avait toujours des consommateurs qui ne comprenaient pas pourquoi notre appli avait besoin de scanner leur iPhone ou iPad. » D’autres produits similaires auraient été également boutés hors de l’App Store.
Il est vrai que le système fermé d’Apple est un excellent moyen de contrecarrer les malwares, extrêmement rares sur iOS, au contraire d’Android. Selon une récente étude de FireEye, sur un échantillon de 7 millions d’applis, la firme de sécurité a trouvé 390 000 malwares… dont 96 % ciblaient l’OS de Google, plus ouvert.
Les malwares sont rares sur iOS, mais pas complètement inexistants. On se rappelle notamment de WireLurker, un code aussi néfaste que malin, capable d’infecter un iPhone en profitant d’une connexion USB du smartphone à un Mac.
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