Et voici… le nouveau MacBook Air ! Bon, au premier abord, difficile de voir une différence avec le MacBook Air actuel. Du point de vue du design, le nouvel ultra-portable d’Apple est strictement identique, au gramme près ! Il conserve son écran Retina de 13,3 pouces, qui gagne au passage le support de la technologie maison P3, pour afficher un plus large gamut de couleurs.
A l’intérieur pourtant, tout change. Car ce n’est pas un processeur Intel qui anime cette machine, mais la toute nouvelle puce M1, premier SoC conçu « à la maison » par Apple, et reposant sur l’architecture ARM, la même que celle des iPhone et iPad. Une évolution conçue pour les Mac de la plate-forme qui a servi de base à l’A14, présent dans les derniers iPhone et iPad Air.
Que promet ce nouveau Macbook Air ? Pas mal de choses par rapport à la génération actuelle, grâce à l’apport de la puce M1. A commencer par un design « fanless ». Autrement dit, adieu le ventilateur : le nouveau Macbook Air sera « parfaitement silencieux », selon Apple.
Autre avantage : M1 permet une activation immédiate de la machine, dès que l’on ouvre l’ordinateur « comme sur un iPhone ou iPad ». C’est le grand retour de l’instant on. On se rappelle d’ailleurs que c’était la promesse des premiers MacBook Air, promesse oubliée avec le temps…
Enfin, énorme point fort de cette nouvelle puce : elle ridiculiserait les Mac Intel du point de vue de l’autonomie : Apple annonce 15 heures d’autonomie en navigation Web et 18 heures en lecture vidéo.
Des performances radicalement améliorées
Côté performances, Apple nous vend aussi monts et merveilles, ce que nous ne manquerons pas de vérifier lors de nos tests. M1 triplerait ainsi les performances du plus récent Macbook Air Intel côté CPU, et exploserait les compteurs en multipliant par cinq les performances graphiques de la machine. Ce qui appréciable vu d’où partait les chipsets intégrés des puces Intel.
De quoi, selon Apple, imaginer travailler sérieusement sur de gros montages vidéo, effectuer sans souci de la retouche photo et même jouer correctement – surtout si le jeu utilise Metal, l’API graphique maison. Reste à savoir si ces gains de performances seront aussi notables sur des applications non optimisées pour ces nouvelles machines…
Sur ce point, Apple semble confiant puisqu’il indique que certaines applications, conçues pour les Mac Intel mais optimisées pour Metal, seront plus performantes sur les Mac ARM, malgré l’émulation de Rosetta 2. On veut bien le croire, mais on demande à voir.
Parmi les autres nouveautés notables, une évolution du stockage : le contrôleur intégré à M1 doublerait les performances du SSD intégré à la machine – ce qui pourrait porter les vitesses en lecture et écriture sur ce Mac grand public au niveau de ce qu’offre les MacBook Pro haut de gamme actuel. On note aussi avec satisfaction, qu’il a fallu une transplantation cardiaque, pas moins, pour que le MacBook Air passe enfin au Wi-Fi 6.
Disponibilité et configurations
Le nouveau Macbook Air est d’ores et déjà en précommande sur le site d’Apple. Les premières livraisons débuteront la semaine prochaine. L’apparition du M1 va également obliger les éventuels acheteurs à trouver de nouveaux repères pour voir comment Apple différenciait ses Mac dans une même gamme.
Ainsi, le premier modèle de MacBook Air est proposé à partir de 1129 euros, avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. Tandis que le second modèle est vendu 1399 euros avec 8 Go de RAM et 512 Go de stockage. Mais la différence se fait aussi au niveau du nombre de coeurs intégrés dans la partie graphique de la puce. Il y en a sept sur le modèle d’entrée de gamme et huit sur le modèle plus coûteux.
En revanche, passer à 16 Go de RAM vous coûtera 230 euros sur les deux modèles. Si c’était une recommandation automatique sur les MacBook Air Intel pour les utilisateurs un peu exigeants ou qui souhaitaient garder leur machine longtemps, il nous faudra voir si cela a le même impact sur ces MacBook dotés d’un nouveau coeur, d’une nouvelle vie.
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