Norton fait évoluer son logiciel antipourriel en dotant la version 2004 d’une certaine ‘ intelligence ‘ : l’analyse des messages permettra d’assouplir automatiquement certaines
règles définies par l’utilisateur. Afin d’évaluer cette version, nous l’avons installée sur un PC spammé en moyenne à hauteur de cinq à dix messages par jour.Lors de l’installation, il faut juste confirmer que les adresses figurant dans le carnet de la messagerie seront autorisées. L’éditeur préconise d’appliquer un mode de filtrage modéré plutôt que
‘ haut ‘ (les courriers personnels sont alors souvent considérés comme des spams) ou ‘ bas ‘ (filtrage léger). Lors de la première connexion à la
messagerie, et avant même d’avoir défini des règles de filtrage, le moteur a détecté deux courriers indésirables dont un seul l’était vraiment ainsi qu’un exécutable cherchant à se connecter à un serveur DNS.
Définition de règles de filtrage
L’outil propose alors différentes actions adaptées aux courriers qu’il a détectés en tant que pourriels : s’agissant de l’exécutable, bloquer les connexions, bloquer l’adresse définitivement avant de supprimer le message (après
confirmation de l’utilisateur). Au-delà de ce fonctionnement basique, il est indispensable d’appliquer des règles pour guider l’application dans ses choix. Ainsi, mots-clés et chaînes de mots peuvent être définis afin d’interdire tout message les
contenant, au niveau de l’objet ou du corps. Le moteur de filtrage d’Antispam progressera en fonction des habitudes de l’utilisateur. Un message avec un mot-clé interdit sera par exemple bloqué. Si l’utilisateur l’estime fiable, Antispam laissera
passer les envois ultérieurs de cette adresse. Notons qu’Antispam 2004 laisse passer systématiquement les messages issus d’adresses autorisées. Ce logiciel, vendu 41,75 euros ht, offre donc une panoplie de fonctions efficaces, mais dont certaines
(blocage des pop-up, élimination de logiciels espions…) sont parfois redondantes avec celles des versions récentes d’Outlook ou de la barre d’outils de Google.
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