“Microsoftland”, ça va pas le faire. Trop. “Gatesland”, non plus. Ambigu pour une oreille française. “Billyland”, en revanche, ça vous a comme ça un petit air France-d’en-bas, intoxiquée aux hamburgers, qui, finalement, pourrait faire son effet dans notre belle région de Poitou-Charentes. Mais de quoi parle-t-on ? Du Futuroscope, bien sûr. Oui oui, celui de Poitiers ! Résumé des chapitres précédents : René Monory, patron du département et ci-devant président du Sénat, cyber-papy tôt convaincu par les nouvelles technos ?” et il faut bien dire que, dans les années quatre-vingt, c’était plutôt au Sénat que l’on trouvait les initiatives dynamiques en ce sens ?”, décide, il y a quinze ans, de créer un immense parc d’attractions, vitrine de toutes les technologies. Le succès est indéniable. Pas inusable. Et un rien coûteux. Le parc passe alors sous la férule d’un groupe d’investisseurs privés. Echec. Le département de la Vienne se retrouve à nouveau en charge de l’exploitation de l’ambitieux projet. Ce qui n’est pas tout à fait conforme au credo libéral de son président. Que faire alors ? Appeler Bill Gates, un copain. L’idée ? Dédier un pavillon entier aux jeux sur consoles. Ceux de la nouvelle génération, dont justement la future XBox Live de Microsoft sera pionnière. Attention, toutefois : il ne s’agit pas de créer un immense hall de démonstration. On y organisera aussi ?” promis ?” des sortes dolympiades du jeu connecté à internet. Ouf ! Sauvés. Presque…
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