Ambitieuse, certes ! Mais la semaine européenne des technologies de l’information (Seti), qui s’est tenue du 28 au 30 mars porte de Versailles à Paris, laisse sur sa faim. Beaucoup d’exposants, de nombreux visiteurs, mais peu d’annonces, peu de nouveautés.
Au cours de la même période, pas moins de cinq autres salons “métier” étaient organisés conjointement au Cnit à Paris la Défense, à Paris-la Villette ou à Rennes (voir page 7). Tous ont montré l’engagement fort des fournisseurs informatiques et télécoms dans la voie du commerce électronique et de la communication via Internet. Omniprésence donc, mais pas tapage : on serait passé du marketing à outrance aux applications concrètes.
Avantage aux manifestations sectorielles
En parallèle, cette tendance a révélé un certain décalage avec les ” clients “, réalisateurs de la Net économie. Car que venaient donc faire les vendeurs de vin en ligne qui exposaient au FIHT (Forum de linformation et des hautes technologies) ? Eux qui cherchent des financements et que le grand public amalgame avec les jeunes entreprises technologiques sous le vocable ” start up “. Quant à la Seti, il faut noter la concurrence qui s’est jouée entre la tenue simultanée d’un salon généraliste, le FIHT, avec des manifestations sectorielles. Le premier s’adresse naturellement à tous les informaticiens qui recherchent la nouveauté technologique. Mais peu de visiteurs savaient ce qu’ils venaient y chercher. Les seconds intéressent les spécialistes ” métier ” qui recherchent des solutions. Le bilan montre un net avantage aux manifestations métier, qui ont monopolisé les annonces et les nouveautés. Après le Cebit, le FIHT risque donc de décevoir nombre de visiteurs.
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