Yamaha Restio ISX800 : la promesse
Voici comment Yamaha imagine l’heureux possesseur du Restio : une coupe de champagne à la main, il écoute ses musiques préférées nonchalamment installé dans son canapé, effleurant la télécommande d’une main distraite.
Harmonie, simplicité, élégance, telles sont les qualités mises en avant par le fabricant. Le Restio peut reposer sur son pied en aluminium ou être accroché au mur, comme un tableau. Yamaha présente l’appareil comme complet : connecteur USB, lecteur de CD de type mange-disques, radio intégrée et, bien sûr, connecteur pour iPod et iPhone. Voyons ce qu’il vaut.
Yamaha Restio ISX800 : la réalité
L’aspect de ce « carré » musical, très marqué par le zen, ne remportera pas forcément tous les suffrages, mais on ne peut que saluer l’effort consenti par Yamaha en matière de design. Nous avons reçu un prototype vert pomme, mais le Restio existe aussi en prune, en noir et en gris métal. Petite coquetterie : l’écran LCD, assorti au reste, permet d’afficher l’horloge dans différents formats.
Sur la tranche supérieure de l’appareil, on trouve le panneau de contrôle et le mange-disques pour lire les CD audio, ainsi que la prise USB – notons au passage un petit défaut : la clé dépassera du cadre de l’appareil. Des boutons crantés à l’arrière permettent de régler l’intensité du rétroéclairage et la nature (bip ou musique) de l’alarme.
Sur pied ou accroché au mur
Le Restio pourra être installé de deux manières : sur son pied d’aluminium ou accroché en hauteur. Dans tous les cas, l’appareil devra être rapproché d’un mur afin de profiter de la réverbération de sa surface. Le pied est d’ailleurs biseauté à sa base pour faciliter cette disposition.
Une télécommande couverte d’une plaque en aluminium brossé est également fournie. Très complète, elle permet de régler les graves, médiums et aigus, ce qui est toujours très pratique.
Un son pas vraiment carré
Etriqué, voire légèrement nasillard et en tout cas assez métallique : le son délivré par le Restio ne convainc pas. Son gros défaut, à part son imprécision, est son manque d’ampleur. Le rendu est assez resserré et plat, bref : ça manque de coffre et ça sature quand on pousse l’engin dans ses retranchements.
Certes, c’est un prototype que nous avons testé, mais le résultat est là. La courbe de réponse en fréquences montre d’ailleurs un large creux dans les médiums. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais cela imprime une couleur particulière. Le problème est que ni les aigus ni les basses, bien trop brouillons, ne viennent relever le niveau de l’ensemble.
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