Free Freebox HD : la promesse
Près de deux ans se sont écoulés depuis notre premier test de laFreebox HD. Depuis, un grand nombre de services ont vu le jour : vidéoà la demande, activation du disque dur, TNT HD, serveur d’impression etbien d’autres. Depuis quelques mois les Freenautes peuvent mêmebénéficier du nouveau modem/routeur compatible Wi-Fi 802.11n avec enprime une paire de boîtiers CPL pour relier le boîtier TV. L’offre estdonc bel et bien intéressante. Seulement, qu’en est il de la simplicitéd’installation et d’utilisation de toutes ces nouveautés ? C’est ce quenous avons souhaité vérifier en mettant les doigts dans les câbles…
Free Freebox HD : la réalité
Des interfaces plus conviviales
Qu’il s’agisse de la console d’administration en ligne, de l’interface
du boîtier TV ou même du Webmail, le FAI a procédé à de nombreuses
améliorations graphiques. La console de gestion bénéficie en effet d’un
look bien moins austère.
Les options restent les mêmes mais les icônes sont plus explicites. On
s’y retrouve plus facilement dans ses menus de configuration TV,
téléphonie et Internet. En revanche, on regrette toujours que le FAI
n’ai pas ajouté une fonction pour réinitialiser le boitier depuis la
console de gestion en ligne. C’est dommage, quand on sait que le
moindre changement de configuration nécessite le redémarrage de la
Freebox. Cela aurait permis de gérer ses services depuis n’importe
quelle connexion Internet et aurait évité d’avoir à aller
débrancher et rebrancher la prise à chaque redémarrage.
Une gestion du Webmail améliorée
Sur la TV, les menus sous forme de listes ont laissé place -depuis
longtemps- à des icônes bien plus claires pour passer d’une
application très rapidement à une autre. Regarder ses chaînes TV, accéder au disque
dur pour visionner ses programmes enregistrés (magnétoscope numérique),
regarder la TNT, etc., tout est accessible en quelques clics. Concernant
le Webmail, là encore, c’est un mieux incontestable. En effet, certains
abonnés Freebox ont eu la possibilité fin avril de migrer vers un Webmail utilisant la plate-forme Zimbra.
Toujours en cours de développement, la version bêta facilite déjà
grandement l’envoi de courriers électroniques au quotidien ou encore la
gestion de son emploi du temps grâce à sa fonction de calendrier en
ligne.
On ôte les antennes et on passe au Wi-Fi n
Plus de raisons ou presque de camoufler votre modem/routeur Freebox. Le
nouveau boîtier n’est pas plus beau que le précédent modèle, mais il
est moins austère. Les trois antennes externes qui pointaient et
attiraient l’œil sont désormais remplacées par trois émetteurs internes
encore plus performants. En effet, si le Wi-Fi 802.11g MIMO offrait déjà
une bonne zone de couverture, avec le Wi-Fi 802.11n, nous avons pu constater que la portée
du signal a plus que doublé en ligne droite sans obstacle : on passe de 20 à 60 mètres. Les
possesseurs des téléphones VoIP Wi-Fi White et Pirelli DP-L10 Black
sauront également apprécier l’étendue plus vaste de ce nouveau réseau
Wi-Fi. Concernant les taux de téléchargement en Wi-Fi sur Internet,
sans donner de
valeur (car dépendant de votre ligne et du site sur lequel on
télécharge), nous avons pu atteindre des débits parfois trois fois plus rapides qu’avec l’ancienne
génération du modem (3 Mo/s au lieu de 1,3, 1,5 Mo/s). Bien que les des adaptateurs USB/Wi-FI et autres
cartes PCI/Wi-Fi offrent parfois des taux de transfert variables d’une
marque à l’autre, nous avons effectué quelques mesures. Ainsi, deux PC
portables (sous Vista) connectés en Wi-Fi 802.11n au sein de notre
réseau Freebox se sont échangés des fichiers à la vitesse de 3,2 Mo/s
(25,6 Mbit/s). En Ethernet, le taux de
transfert est de 5,6 Mo/s (44,8 Mbit).
La première box livrée avec du CPL 200 Mbit/s pour la TV
Pour faire la liaison entre le modem/routeur et le boîtier TV, la
liaison Wi-Fi pouvait se montrer insuffisante en fonction de la
configuration de votre installation à domicile. C’est pourquoi Free
livre depuis le début de l’année des adaptateurs CPL appelés Freeplugs.
Et pas n’importe quel type d’adaptateurs CPL ! Il s’agit de boîtiers 200 Mbit/s HomePlug AV. D’ailleurs, les nouveaux
boîtiers TV ADSL ne sont même plus compatibles Wi-Fi puisque la
TV est vouée a passer par les prises électriques. Bien que
la notice soit, comme bien souvent chez Free, particulièrement
minimaliste, on appaire les deux boîtiers assez facilement. Pour ceux
qui rencontreront des problèmes, un petit tour rapide sur le site
d’assistance de Free ou sur certains forums les aideront à s’en sortir.
Grâce à ceux-ci, on ne rencontre plus les problèmes de lenteur ou de
gel de l’image que nous pouvions avoir en Wi-Fi. S’il est impossible
de valider les dires du constructeur quant au taux de transfert de ces
boîtiers, annoncé à 200 Mbit/s, nous pouvons affirmer qu’il y a bel et
bien un mieux par rapport à la liaison Wi-Fi. Là où l’on peinait à
attendre les 1,6 Mo/s (12,8 Mbit/s) pour envoyer une vidéo vers le disque dur de sa
Freebox HD par exemple, on passe désormais la barre de 3,3 Mo/s (26,4 Mbit/s) avec un
PC portable connecté en Ethernet.
Un modem/routeur qui met votre imprimante en réseau
Le port USB à l’arrière du modem a été activé débloquant au passage une
fonction de serveur d’impression. Rien ne figure à ce sujet sur les
manuels fournis par le FAI. C’est donc sur certains forums spécialisés
que l’on trouve la procédure à suivre. Les opérations sont simples et
rapides a réaliser tant sous Windows XP que sous Windows Vista. Ainsi,
une dizaine de minutes, par PC qui devront accéder à l’imprimante,
suffisent pour installer son périphérique en réseau.
Des nouveaux services qui s’enrichissent régulièrement
TV Perso, vidéo à la demande (VOD), Télésites, FreePlayer,
ou encore diffusion d’événements en HD, les services TV fleurissent
chez
Free avec parfois des intervalles de 3 mois. Le service de TV Perso
n’est autre qu’une version TV de YouTube et
consorts, pas toujours simple à consulter avec sa télécommande. Les
cinéphiles y trouveront sans doute à redire sur certains des services
de VOD de la Freebox. Bien que le panel de fournisseur soit complet
(CanalPlay, TF1
Vision, M6vidéo, Vodeo, iConcerts ou encore FreeHomeVideo…) on peine
à utiliser des services facturés parfois au prix fort. Par exemple,
alors qu’un épisode de Kamelott est diffusé gratuitement sur
la chaîne TV et M6 Replay, il faut
débourser 1,49 euros par épisode de 3 minutes pour le consulter en
streaming sur M6vidéo. Pour le cinéma, les nouveautés n’en sont pas
vraiment. Les vidéos HD n’ont de HD que le nom. Sur notre téléviseur 40 pouces Full HD, même si l’on apprécie le rendu, on est plus proche
d’une bonne qualité DVD que d’une qualité Blu-ray. En revanche, il est
possible de regarder certains films en
version originale sous titrée. Ceux qui souhaiteront se faire une idée
de la qualité de la VOD pourront souscrire à l’offre cinéma et séries
proposée à moins de 6 euros par mois sur le bouquet FreeHome Vidéo, plus
rentable
que la location de films (de 3 à 5 euros environ le film ou la série sur TF1 Vision). En
revanche, on regrette que l’ensemble des services
de VOD ne bénéficie pas d’un moteur de recherche.
Des améliorations au fil de l’eau appréciables
Enfin, si au cours des années nous
avons pu constater des lenteurs ou bugs occasionnels du boîtier TV,
nous pouvons aussi affirmer qu’à force de délivrer des mises à jour,
Free a résolu presque tous les anciens problèmes. Sans compter qu’au
fur et à mesure, le boîtier TV gère de
mieux en mieux les fichiers DivX, XviD et autres.
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