Toshiba XD-E500 : la promesse
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la « fameuse » technologie XDE (eXtended Detail Enhancement) n’est pas vraiment mise en avant lorsqu’on regarde le site Internet deToshiba, à la section Lecteurs de DVD XD-E500. On apprend juste que, « grâceà son expertise haute définition, Toshiba a développé une technologieunique basée sur des algorithmes développés par nos ingénieurs » et que « cette innovation va sublimer la qualité d’image d’un DVD standard en quatre étapes clés : Résolution, Netteté, Couleurs et Contraste ».Pour en savoir (un tout petit peu) plus, il faut ouvrir le PDFqui contient la fiche produit. Cette « technologie d’exception » estvraiment mal mise en valeur. A moins qu’il n’y ait anguille sousroche… C’est ce que nous avons vérifié en testant la platine XD-E500.
Toshiba XD-E500 : la réalité
A la fin de 2008, alors que tous les autres constructeurs proposent des
nouvelles platines compatibles Blu-ray, Toshiba lance… une platine
DVD ! Mais attention, il ne s’agirait pas de n’importe quelle platine,
puisqu’elle est censée mettre à profit une technologie développée par
Toshiba pour «sublimer» les DVD.
Une connectique étoffée
Le bon point, quand on regarde les différents connecteurs présents à
l’arrière de l’appareil, c’est d’y trouver deux sorties audio
numériques, une de type coaxiale, et l’autre optique, à côté de la sortie
HDMI. En revanche, contrairement à ce qu’indique le site du
constructeur, aucun port USB n’est présent !
Des DVD sublimés, où ça ?
Pour tester la platine XD-E500, nous l’avons successivement reliée, avec un câble HDMI, à un téléviseur de 40 pouces Full HD de Samsung, puis à un
modèle Sony Full HD également, mais plus grand (46 pouces). Et la, ce
fut la déception. En utilisant plusieurs films, nous avons comparé les
images délivrées par la platine avec celles issues d’une Playstation 3
et force fut de constater que la qualité n’était pas supérieure. Au
contraire ! Dans le meilleur des cas, les films lus par la XD-E500
étaient de bonne qualité, mais sans surpasser la qualité
obtenue avec la PS3.
Le souci, c’est que sur certaines scènes, on
pouvait même distinguer des artefacts sur les contours des objets ou
des
acteurs qui dégradaient la qualité générale, un peu comme si on
prenait la télécommande de son téléviseur et que l’on poussait au
maximum le paramètre Netteté. Déjà qu’en résolution standard (PAL),
cela a tendance à dégrader les images car elles deviennent très
agressives. Mais, lorsque –en plus de cela– l’image
va être upscalée ensuite, ou l’a été auparavant, le résultat n’est pas
bon. L’image délivrée par la PS3 apparaît au contraire très légèrement
moins nette, mais sans artefacts.
Trois modes pour une seule image
Original, dans les menus de configuration de la platine, et sur la
télécommande, on a la possibilité de passer en mode Netteté, Couleurs ou Contraste. Le souci, c’est que nous avons été plusieurs à
chercher l’impact qu’avaient ces modes sur le film en cours. Seul le
mode Contraste a une très légère influence sur les couleurs
affichées. En fait, les résultats sont plus probants quand on utilise
directement les réglages de l’écran… Pourquoi faire simple ?
Les DivX sont lus, mais pas les sous-titres
Enfin, nous avons vérifié la compatibilité de la platine avec les
fichiers DivX. La lecture des fichiers placés sur un DVD n’a posé aucun
problème. Enfin presque ! Car l’un d’eux était accompagné d’un fichier
.sub contenant des sous-titres. Or, après avoir sélectionné le fichier
DivX, la XD-E500 a ouvert une fenêtre à l’écran nous demandant de
sélectionner (ou non) un fichier de sous-titres. Comme le fichier
.sub adéquat était visible dans la liste proposée, nous l’avons
sélectionné… rien ne s’afficha à l’écran en incrustation sur le
film. Dommage !
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