Samsung P500 WIP 5250 : la promesse
Il est des portables pour jouer et regarder des films, il en estd’autres pour travailler. Avec son aspect sobre et son équipement deplus dépouillés, le P500 de Samsung fait partie de ceux-là.
Samsung P500 WIP 5250 : la réalité
Un écrin et un écran pour travailler
Qui dit environnement de travail dit durabilité. Sous cet angle, ce bloc noir d’une quarantaine de centimètres de long rassure. Sa coque plastique ne paraît pas bas de gamme et la finition, sans être luxueuse, est très correcte. Son aspect anguleux est adouci par l’arrondi des coins ainsi que par le revêtement caoutchouté qui recouvre la coque extérieure de l’écran. Mat et doux au toucher, il permet aussi d’éviter les rayures. Un plus appréciable si la machine est amenée à bouger beaucoup. Autre plus, l’écran ne bute pas quand on l’ouvre et peut donc se déployer à 180°, évitant de ce fait de s’abîmer lors d’une ouverture trop « Chabalesque». Ce qui serait d’autant plus dommage que l’écran, mat lui aussi, est très agréable, lumineux sans être agressif.
Pas de bactéries mais pas de pavé numérique
Sans être un Toughbook, la machine a été conçue pour durer. Certains environnements de travail particuliers, comme par exemple le milieu médical, apprécieront le traitement du clavier et repose-poignets, vrais nids à saletés, aux ions argent (Ag+) aux propriétés bactéricide et fongistatique. En ce qui concerne les périphériques de saisie et de pointage, le clavier est agréable au contact, la réponse des touches est très convenable et le touchpad (ou bloc à effleurement pour les académiciens), sans être un modèle du genre, remplit parfaitement son office. Un gros regret cependant : l’absence d’un pavé numérique. La saisie de données étant la raison d’être de cette machine, son absence est vraiment injustifiée. Un réel manque.
Vista remplacé avantageusement par XP
Vista n’étant pas un OS mûr pour le déploiement en entreprise, c’est bien évidemment un Windows XP Pro SP2 qui est installé sur la machine. Avec son unique Go de RAM, le P500 semble faire figure de parent pauvre des laptops. Mais XP étant beaucoup moins gourmand que son successeur, il est peu probable que cette machine rame (hors applications lourdes, comme la manipulation de grandes bases de données). Le processeur, un Core 2 Duo T5250 cadencé à 1,5 GHz est amplement suffisant pour toutes les applications bureautiques ou de saisie pour lesquelles cette machine est conçue. Petit bonus : la carte graphique signée ATI. Si elle ne fait pas tourner Crysis en Full HD, elle suffira aux implémentations OpenGL de certaines applications, comme Google Earth par exemple.
L’autonomie au rendez-vous
Côté « fanfreluches » multimédias, nul doute que le graveur DVD et le lecteur de cartes SD feront presque passer le détenteur du P500 pour un nanti, tant il est courant que les machines pros soient dépouillées. Sortie VGA, Wi-Fi, RJ45, USB2 et port Express Card équipent la machine, le Firewire et le Bluetooth étant rarement impératifs. Bémol : si le VGA convient pour les présentations avec projecteur, une sortie S-Video n’aurait pas été de trop pour les présentations sur téléviseur. La batterie, pour un ordinateur doté d’un 15,4 pouces, est très correcte puisqu’elle tient 1h50 en lecture DVD. Les 3H en utilisation bureautique sont donc bien effectives.
Une offre logicielle sans intérêt
L’offre logicielle est réduite, avec un système de sauvegarde automatique du système, une suite logicielle Samsung, dont une interface de mise à jour, et Power DVD. L’antivirus est, comme sur la plupart des machines actuellement commercialisées, limité à 3 mois d’utilisation, ce qui est un brin frustrant.
Des services pas standards
Le bestiau bénéficie d’une garantie internationale d’un an, avec une possibilité d’étendre celle-ci à une ou deux années supplémentaires. On aurait aimé que l’extension de garantie soit dans le prix, cela dit raisonnable pour une machine de bonne qualité.
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