Acer Aspire 5920G-102G20MN : la promesse
Sur le papier, le 5920G s’affiche comme un PC portable doté d’uneconfiguration surpuissante et à la connectique généreuse, le tout pourun prix anormalement bas. Il est donc légitime de se demander si cetarif aussi avantageux ne cache pas un ou plusieurs défauts propres àgâcher l’énorme potentiel de cette machine. Nous avons procédé à untest approfondi de la bête. Alors, affaire du moment ou arnaque dusiècle ?
Acer Aspire 5920G-102G20MN : la réalité
Notre curiosité tournait bien évidemment autour des
performances de cet ordinateur, et plus particulièrement de la carte
graphique, une Geforce 8600M GT. Nous n’avons pas été déçus. Lors de
nos benchs, les scores obtenus se sont avérés deux fois plus élevés que
ceux que nous avions enregistré avec le Samsung R70 par exemple, pourtant commercialisé au même prix, et doté lui aussi d’un écran 15,4 pouces.
Même le Pavilion dv9314ea
de HP, très polyvalent et à la configuration très homogène, ne soutient
pas la comparaison avec le dernier-né d’Acer. Comme prévu, jouer aux
jeux récents, même les plus gourmands, ne posera aucun problème. Un peu
à l’image du GX700 de MSI, une machine de guerre destinée aux hardcore gamers dont la configuration matérielle est finalement très proche du 5920G. Pas besoin d’en dire plus.
Mais s’il est un critère aussi important, et même peut-être plus, que
les performances d’un PC portable, c’est bien son ergonomie. De ce
côté-là, Acer n’a pas jamais été une référence. Et malheureusement,
cette réputation se confirme une nouvelle fois. Si le design en
lui-même est plutôt innovant et très agréable à l’œil, la finition tout
plastique du produit est plus que décevante.
Le touchpad est ainsi
d’une précision déplorable. Sa surface ne glisse pas bien et le
pointeur saute régulièrement. De même, ses boutons sont rigides et
assez désagréables. L’élément qui demande normalement le plus de soin
sur un ordinateur nomade a ici été bâclé. Autant dire que l’acquisition
d’une « vraie » souris sera une obligation pour ne pas risquer une crise
de nerfs. Le clavier, quant à lui, est des plus classiques, même si la
touche Entrée, aux dimensions comparables à la touche Shift, aurait
pu être un peu plus grande.
Est-il encore besoin de mentionner la brillance excessive de l’écran
? Oui, on ne le dira jamais assez. Ce choix récent des constructeurs
est une aberration nuisible au confort d’utilisation. Heureusement, la
partie sonore a été beaucoup mieux travaillée.
Les haut-parleurs sont
ainsi de bonne qualité. Le son qui s’en dégage est puissant, même s’il
a tendance à grésiller quelque peu lorsqu’il est poussé au maximum. Une
mollette pour le volume est d’ailleurs prévue en façade. Elle a pour
particularité de tourner à l’infini dans un sens ou dans l’autre, pour
une liberté d’action… infinie. En revanche, les boutons multimédia,
situés à droite du clavier, émettent un son très (trop) élevé lorsqu’on
appuie dessus. Une nuisance sonore aussi inutile que franchement
désagréable.
Comme prévu, la connectique est des plus complètes. Les ports USB
sont nombreux et facilement accessibles. La prise HDMI vous permettra
de relier un téléviseur haute définition pour profiter de vos vidéos HD
dans des conditions optimales. Quant à la prise S/PDIF en façade, elle
sert également de sortie casque. En effet, là où le dv9314ea de HP propose une prise casque et une sortie S/PDIF, le 5920G n’offre qu’un seul et même connecteur.
Malgré des performances de tout premier plan, ce portable est on ne
peut plus silencieux. De même, le repose-poignets ne chauffe quasiment
pas. Tout l’air chaud est en effet expulsé par le côté gauche de la
machine, près du port VGA. Enfin, il faut bien avouer que l’autonomie
de la batterie nous a surpris puisqu’elle atteint allègrement les 2h30
en lecture DVD. Les modèles concurrents, forcément moins puissants, ont
toujours eu du mal à dépasser les deux heures. Un bon point pour un
ordinateur aussi puissant.
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