Alienware Area-51 : la promesse
La gamme Area-51 d’Alienware englobe toute une collection de machinessuréquipées. Grâce à l’outil de configuration en ligne duconstructeur, il est possible de configurer précisément sa machine dejeu. Nous avons reçu un modèle à plus de 5000 euros embarquant, entreautres, le plus puissant des processeurs Intel, un Core 2 Quad ExtremeQX9770, 4 Go de mémoire vive en DDR3 et un duo de cartes graphiques, làencore les plus puissantes chez Nvidia, à savoir deux cartes GeForceGTX280. Nous avons testé cette vitrine technologique très haut de gamme.
Alienware Area-51 : la réalité
Première précaution à prendre avant de
sortir la machine de son carton: lui préparer son emplacement final. En effet,
une fois la bête sortie de son carton, elle est tellement lourde et imposante
(environ 60 x 48 x 23 cm) qu’on se voit mal la trimbaler dans toute la pièce.
Une fois posé, le premier constat n’est pas vraiment positif.
Un design qu’il serait temps de repenser
Blasé? Pas vraiment. Mais à dire vrai, après avoir testé le l’Aspire
Predator Crusher d’Acer, un modèle franchement innovant, on se dit tout de
même qu’il serait temps pour Alienware de revoir un peu le design de ses
machines. Surtout si la concurrence devient de plus en plus présente. Pas de
crainte pourtant, le boîtier argenté de ce modèle Area-51 reçu en test
bénéficie assurément d’une bonne conception.
A l’intérieur, c’est toujours aussi soigné
Pour accéder au cœur du monstre, il suffit de déverrouiller le panneau de
gauche en tirant sur une petite gâchette présente à l’arrière de la tour. A
l’intérieur, c’est toujours aussi propre. Les câbles d’alimentation sont
gainés, maintenus entre eux, rien ne traîne. Même le ventilateur latéral, vissé
sur le panneau de gauche, bénéficie de contact magnétique pour ne pas avoir à
brancher ou débrancher le moindre câble lorsque l’on ouvre la machine.
Une machine à la carte au maximum de ses capacités
En allant jeter un coup d’oeil sur le site d’Alienware, on peut constater que
ce dernier nous a envoyé l’une de ses machines les plus puissantes du moment.
Et l’une des plus chères, bien sûr, au passage. Plus de 5000 euros! La cause
d’un tel prix, complètement hallucinant? Ce sont les composants principaux de
la bestiole. A commencer par le processeur, un Intel Core 2 Extreme QX9770 (3
GHz) qui, à lui seul, génère un surcoût de 1300 euros sur le processeur d’entrée
de gamme que l’on peut choisir (un Core 2 Duo E8400). Les 4 Go de mémoire vive
en DDR3 à faible latence, coûtent aussi 300 euros de plus que les 4 Go de DDR3
classiques. Stocker à prix d’or, Alienware sait également le faire. Comptez 484
euros de plus pour passer de deux disques durs de 250 Go à deux unités
Velociraptor de 300 Go (Serial ATA II tournant à 10 000 tpm), assurément très
rapides. Enfin, en digne machine de l’extrême, cet Area-51 embarque deux cartes
Nvidia GeForce GTX280 avec 1 Go de mémoire vidéo chacune. C’est 738 euros de
plus qu’avec une carte déjà très puissante, une ATI
Radeon HD 4870 X2. C’est clair qu’avec une telle machine, on est tranquille
pour un long moment tant pour la puissance de feu que pour les capacités de
stockage. Toutefois, compte tenu de l’absence de certains composants, on a un
peu l’impression de payer la puissance à prix fort.
C’est cher et pourtant l’équipement n’est pas optimum
Eh oui, pour plus de 5000 euros, à moins de descendre en gamme sur les autres
composants, il ne faut pas compter bénéficier d’un lecteur Blu-ray ni même d’un
lecteur de carte mémoire en façade. Comptez 195 euros de plus pour le lecteur
Blu-ray ou 299 euros pour le lecteur/graveur de Blu-ray. Plus abordable, le
lecteur de cartes mémoire est vendu 47 euros. Ingénieux, ce dernier intègre un
module Bluetooth. Sans compter qu’au niveau des périphériques, on a un léger
goût d’amertume. Même à ce prix, on nous livre un duo clavier/souris de base
signé Logitech et qui est loin de procurer entière satisfaction, tant pour le
jeu, que pour un usage bureautique.
Aucun jeu ne lui résiste
Cet Alienware Area-51 aurait de quoi donner le tournis à certains gamers puristes
tellement ses résultat sont ébouriffants : 16941 au 3DMark06 (en 1280 x 1024
pixels), 16533 au 3DMark Vantage en mode performance (1280 x 1024 pixels), et
tous les indices de Windows Vista au taquet (5.9). Vous ne serez donc pas
surpris que l’on vous dise que Crysis et Crysis Warhead tournent
«à fond les ballons» sans broncher. Enfin presque, puisque lors de nos tests
sur notre écran 30 pouces, c’est avec un petit sourire narquois que l’on
s’exclame : ça rame! Eh oui, mais c’est normal. La définition est calée en 2560
x 1600 pixels avec l’anticrénelage (anti-aliasing) 4x activé. Or, cette
option de rendu graphique a la fâcheuse tendance de mettre à genoux les cartes
graphiques. Et même un duo de cartes Nvidia GTX280 rechigne à fournir un
affichage fluide face aux exigences du moteur graphique du jeu, le CryEngine2.
Toujours sous Crysis, calé cette fois-ci en 1920 x 1080 pixels, en anti-aliasing
2x et les niveaux de détails en mode gamer, tout se passe parfaitement. Autant
dire que si on ne dispose «que» d’un écran 24 ou 26 pouces, Full HD (1920 x
1080 pixels), on ne rencontrera pas le moindre problème pour jouer avec un très
haut niveau de détails.
Par ailleurs, on a pu apprécier la vitesse de chargement des jeux. Il faut
remercier les disques durs Vélociraptor 10 000 tours par minute connectés sur
une interface Serial ATA 2 (300 Mo/s).
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