Canon Pixma Mini260 : la promesse
Canon est le seul fabricant d’imprimantes à proposer à la fois des
modèles à sublimation thermique et à jet d’encre. Aux premières
reviennent la simplicité d’utilisation et la compacité, aux secondes la
qualité d’impression et la sophistication. La Mini260 ne déroge pas à
la règle en proposant des fonctionnalités haut de gamme et des
performances exigeantes.
Canon promet ainsi un temps d’impression de 52 secondes par photo et une qualité d’impression inégalée, grâce à une
technologie d’impression quatre couleurs. La Pixma Mini260 est en effet
l’une des rares imprimantes petit format à utiliser une encre noire en
plus des habituelles encres colorées. Nous avons voulu vérifier tout
cela par nous-mêmes.
Canon Pixma Mini260 : la réalité
Cette petite Canon bénéficie d’une conception originale et très
convaincante. Comme beaucoup de modèles à jet d’encre, elle est certes
un peu encombrante mais, une fois repliée, elle se fait plutôt discrète.
Sa poignée de transport le rend facile à déplacer. Dommage que l’écran
reste apparent, il risque d’être endommagé lors du transport.
On avait
aimé le câble de connexion rétractable sur les petites Selphy de la
marque, une très bonne idée pour faciliter le raccord avec l’appareil
photo. Bizarrement, on ne la retrouve pas ici. Enfin, le chargement de
la cartouche n’est pas des plus simples, mais on finit par s’en sortir
sans heurts. Voilà pour les critiques.
Pour le reste, difficile de
trouver à redire sur l’ergonomie de la machine, totalement intuitive
malgré la relative complexité des menus. La Mini Pixma260 présente en
effet des fonctionnalités embarquées très complètes. A tel point que le
logiciel Easy Photoprint, fourni, pour utiliser l’imprimante à partir d’un
ordinateur semble bien pingre en comparaison. On aura donc tout intérêt
à employer ce modèle en mode autonome.
Le maximum de ses
capacités est atteint lorsque l’on insère sa carte mémoire dans la
machine. Contrairement à beaucoup de modèles concurrents, il est
cependant possible d’appliquer certains réglages si l’on imprime
directement depuis l’appareil connecté en Pictbridge. En revanche, vous
ne pourrez pas imprimer à partir d’une clé USB branchée sur le port
PictBridge. Un oubli fâcheux.
Des fonctions quasi exhaustives
L’étendue
des fonctions est telle qu’il serait soporifique de les énumérer ici.
Sachez simplement que toutes les fonctions de correction d’image que
l’on est en droit d’attendre sont bien là, avec un juste équilibre
entre ajustements manuels et réglages automatiques. La molette rotative
rend la navigation particulièrement aisée, et la commande d’impression
se fait selon un enchaînement logique. Il manque peut-être un aperçu
des modifications apportées à l’image (recadrage, filtres…),
celles-ci n’étant pas récapitulées avant l’impression. De même, les
paramètres d’impression restant mémorisés, il faudra décocher chaque
image avant d’en imprimer une autre.
Cette Pixma est capable
d’imprimer sur du traditionnel papier 10×15 cm, mais aussi sur du
format allongé 10×18. Un peu rapidement baptisé « panoramique »,
celui-ci correspond en fait aux photos prises au format 16/9. Vu la
taille de l’engin, on aurait également aimé pouvoir imprimer sur du
papier un peu plus large. Pour les vraies impressions panoramiques ou
moyen format, seules les imprimantes HP compatibles 10×30 et 13×18
feront l’affaire. Cela dit, Canon laisse le choix entre quatre
finitions de papier, Pro, Satiné, Glacé, et Glacé Extra. C’est déjà ça.
Des images bluffantes
Une
fois l’impression lancée, la machine « crache » littéralement les
tirages, puisqu’ils ne sont pas retenus par le bac avant. Mieux vaut
éloigner la Pixma du bord de la table… Le temps annoncé est presque
respecté. Il lui faut une minute pile pour produire un tirage 10×15,
immédiatement sec et résistant au toucher. Une productivité
appréciable, environ deux fois supérieure à la moyenne, le tout sans
bruit de fonctionnement gênant.
La qualité des images imprimées
est irréprochable, tant sur le plan de la netteté que du respect des
couleurs (un peu chaudes tout de même). La saturation et le contraste
sont assez neutres, par défaut, mais peuvent être avantageusement
accentués en mode Vivid. Le rendu des zones sombres, un des talons
d’Achille du jet d’encre, est particulièrement bien géré. Les noirs
restent profonds et donnent un bon contraste à l’image, sans pour
autant boucher les détails dans les ombres. A 25 cts le tirage,
c’est plus que satisfaisant. Décidément, les dernières jet d’encre
10×15 ont beaucoup progressé. La présence d’une encre noire y est
pour beaucoup.
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