LG 50PC55 : la promesse
Mis sur le marché il y a un an, le LG 50PC55 est un plasma HD Ready de127 cm offrant deux entrées HDMI 1.2 (entre autres), un tuner hybrideTNT/analogique, un mode 100 Hz, un processeur DCDi Faroudja pour ledésentrelacement et la mise à l’échelle (upscaling), sans oublier le circuit de traitementvidéo XD Engine III. Le rapport qualité/prix est-il aussi intéressantque cela? Vérifions.
LG 50PC55 : la réalité
Des réglages d’usine à revoir
D’entrée, l’appareil propose une recherche des chaînes TV. Il est
équipé d’un tuner TNT (non compatible HD, bien entendu) et d’un tuner
analogique, au cas où. L’opération prend 5 bonnes minutes. L’accès
aux chaînes mémorisées est facilité par la touche List de la
télécommande, qui permet de les faire apparaître dans un menu déroulant
vertical.
Un guide électronique des programmes (EPG) est également
proposé, mais son architecture et son utilisation restent toujours
aussi laborieuses que sur les autres modèles. Une fois tous les canaux
rapatriés, l’image de France 2 s’affiche en 16/9 à l’écran. Et la
première impression n’est pas fameuse.
Des couleurs qui bavent, des
rouges et des bleus qui saturent, des visages saumon orangé affreux,
bref, une image aux couleurs criardes et aux contrastes beaucoup trop
durs, qui donne envie de prendre ses jambes à son cou.
Des contrastes basiques
Comme d’habitude, une modification des réglages a permis d’y voir plus
clair et d’obtenir un rendu beaucoup plus acceptable. Car, parmi les
quatre modes Image disponibles, c’est bien entendu le mode Dynamique
qui est proposé en réglage d’usine. Une horreur! Mieux vaut soit
utiliser le mode Standard, beaucoup plus doux, soit définir vos propres
paramètres avec l’un des deux modes Utilisateur.
Même chose pour la
température des couleurs, à caler sur Moyen ou à calibrer avec précision
grâce à un réglage Utilisateur permettant d’ajuster indépendamment les unes des autres les
trois couleurs primaires. En diminuant l’intensité des contrastes
(poussés à fond en réglage d’usine) et en prenant le temps de peaufiner le
réglage des autres valeurs, le LG 50PC55 parvient à offrir une image
équilibrée et chaleureuse.
Le niveau de contrastes est honorable (un
ratio de 15000:1 est annoncé), mais on reste malgré tout assez loin
de la qualité des plasma plus haut de gamme. De
nombreuses portions sombres de l’image affichent encore des noirs
collés et des aplats, ce qui n’arrive quasiment jamais sur les modèles
des catégories supérieures.
Un rendu honorable même en SD
Cela dit, une fois calibrée, l’image issue du tuner TNT n’est pas
mauvaise. Surtout sur les chaînes diffusées en 16/9. La définition
n’est pas mirobolante, de nombreux couacs et diverses imprécisions
subsistent, mais, à bonne distance de l’écran (3 à 4 m), la chaleur des
couleurs et la fluidité de l’affichage font plaisir à voir.
Voilà
pourquoi les modes d’optimisation du traitement vidéo XD Engine III
sont à utiliser avec précaution. Les deux réducteurs de bruit (XD NR et
Mpeg NR) sont inopérants. Le XD Contraste, chargé d’ajuster le
contraste en fonction de la luminosité, est à laisser au repos. Quant
au XD Color, sa pertinence n’est pas toujours évidente. Prudence, donc.
Pour ce qui est des réglages Cinéma et Niveau noir (non disponible en
HDMI), ils permettent, c’est vrai, d’améliorer l’intensité des noirs et
d’agrémenter le rendu des films diffusés en SD sur la TNT ou par le biais de l’entrée YUV. La différence avant/après n’est pas toujours très
flagrante, mais, globalement, c’est mieux avec. Quant au 100 Hz, il ne
nous a pas emballés du tout.
Enfin, LG a eu la bonne idée d’inclure dans
son téléviseur des outils permettant d’éliminer les images fantômes et
de débarrasser la dalle de ses effets de marquage. C’est, en effet, un
défaut des grandes dalles plasma premier prix: elles marquent.
Une image agréable en HD… mais des défauts subsistent
Avec
une source satellite HD ou un lecteur Blu-ray, ce téléviseur plasma LG
se montre plutôt performant. Notez toutefois qu’il n’est pas compatible
1080/24p. Il faudra donc paramétrer correctement la résolution de
sortie HDMI du lecteur.
Avec un signal 1080i ou 720p, le résultat et la
satisfaction sont à peu près les mêmes. Le gain en définition permet de
faire oublier la plupart des petits défauts et des approximations
visibles en SD, mais la qualité des contrastes n’est toujours pas
optimale. Les couleurs, en revanche, affichent une belle vigueur, même
si les dégradés ne sont pas encore parfaitement nuancés.
Enfin, côté son, LG a également équipé son téléviseur de nombreux modes
d’optimisation et même d’un égaliseur graphique à sept bandes permettant
d’ajuster au mieux les différentes plages de fréquences. Quant au
procédé de spatialisation Surround MAX, il n’est pas formidable mais
assure une restitution aérée des sources musicales et de certains
films. C’est toujours ça…
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