Toshiba 55WL768 : la promesse
Au rayon des téléviseurs à LED compatibles 3D, le 55WL768 semble plutôt bien placé. Affiché aux environs des 2 200 euros, ce grand téléviseur LCD de 55 pouces (140 cm) a tout pour plaire. Un look sympa, une réelle finesse, un mode 200 Hz, les fonctions Resolution+ et AutoView, un ratio contrastes capable (sur le papier) de rivaliser avec les plasma, le Wi-Fi intégré, une télécommande simplissime, une connectique complète et un prix décent. Reste maintenant à savoir si, à l’usage, ces impressions se confirment.
Toshiba 55WL768 : la réalité
Avec ses trois centimètres d’épaisseur, son cadre noir laqué, son pourtour chromé et son élégant socle de table, ce téléviseur 3D Toshiba est d’emblée le bienvenu à la maison. D’autant qu’à l’arrière et sur le côté, la connectique est richissime.
On y trouve deux ports USB 2.0, un slot CI (Canal Ready), quatre entrées HDMI dont une avec ARC (Audio Return Channel) pour bénéficier du son de la TNT sans avoir besoin d’utiliser la rituelle sortie audio numérique optique, une entrée PC, des entrées Péritel, YUV et Composite par le biais d’adaptateurs, un port Ethernet, des entrées audio, une prise antenne classique et une prise satellite. Des bandeaux de connexion pratiques et clairement identifiables qui rendent les branchements aussi simples que possibles. Dommage en revanche qu’il faille utiliser des adaptateurs pour les sources vidéo analogiques.
Un lecteur multimédia pratique, mais incomplet
La connectivité Wi-Fi étant intégrée, l’accès au réseau se fait en deux clics de télécommande. Une télécommande sans fioriture d’ailleurs, mais pratique et bien faite. En deux temps trois mouvements, nous avons donc pu accéder à nos dossiers partagés, stockés sur l’ordinateur, que ce soit sur Mac ou sur un PC sous Windows 7. Photos en Jpeg, musiques en MP3 et WMA ainsi que les films en MKV, DivX, AVI, Mpeg, MP4 et WMV ont été reconnus sans problème.
En revanche, nos fichiers vidéo 3D et HD ont été lus avec beaucoup de peine. Saccades et refus de lecture se sont enchaînés, sans que nous ne comprenions bien pourquoi. Quant aux fichiers TS et AAC, ils n’ont pas du tout été pris en charge. Et ce, que ce soit par le biais du réseau ou du port USB. Notez également quelques petits problèmes pour reconnaître une clé USB de 32 Go formatée en NTFS.
Des options de réglages nombreuses, mais compliquées
L’interface utilisateur, elle, reste très classique avec de multiples options de paramétrage pas toujours très compréhensibles. Il faut dire aussi que Toshiba a chargé la mule du côté des possibilités de réglages. Ce qui est très bien quand on s’y connaît un peu, mais qui devient vite un calvaire quand on ne sait pas trop à quoi servent toutes ces fonctions. L’utilisation de la 3D par exemple est loin d’être une sinécure. Entre les modes de visionnage à choisir, les formats 3D à sélectionner (Side-by-Side, Top-and-Bottom, etc.), le réglage du code PIN pour utiliser certaines fonctions, le paramétrage du message d’affichage lorsqu’un signal 3D est reçu, les options de verrouillage, le minuteur et le reste, il faut un bon moment pour s’y retrouver et savoir de quoi on parle.
Pour le reste, on retrouve les mêmes outils de réglage que sur les autres téléviseurs Toshiba, à savoir plusieurs modes image, le contrôle du rétroéclairage, des contrastes et du reste, avec en prime la fonction ColourMaster et de quoi calibrer avec précision chaque couleur (RVB + CMJ). Bref, quoi qu’on en dise, du côté des réglages, ce téléviseur Toshiba fait très fort. Toute cette artillerie n’est peut-être pas très simple à utiliser, mais en prenant son temps, le résultat vaut vraiment le coup.
Une image dynamique en HD et une 3D intelligente
En effet, une fois l’image calibrée, que ce soit sur la TNT, les jeux vidéo ou un Blu-ray, le rendu en HD est vraiment bien balancé. Les couleurs sont croustillantes et bien nuancées, le niveau de détails est très élevé et les contrastes (annoncés à 7 000 000 :1) sont d’une vigueur redoutable. L’image est donc dynamique à souhait, stable, lumineuse et bien définie, avec un bon niveau de noirs, mais sans la douceur de l’image plasma. Ah, le plasma… En 3D, le rendu est tout aussi plaisant avec une perte minime de luminosité et une dérive des couleurs partiellement compensée par la technologie 3D Toshiba. C’est très chouette. En SD, en revanche, le niveau de qualité retombe d’un gros cran et l’upscaling HD des DVD se montre nettement moins convaincant que celui proposé par la plupart des lecteurs Blu-ray.
Notez enfin que ce téléviseur possède un interrupteur on/off (un vrai !) sur le côté et qu’il est livré avec une paire de lunettes 3D (Toshiba FPT-AG01G) fonctionnant avec une pile au lithium (CR2032), vendue au prix de 99 euros. L’autonomie annoncée est de 75 heures.
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