Olympus Mju 725 SW : la promesse
Fort du succès du Mju 720SW, premier compact étanche de la marque,
Olympus réitère et améliore la performance avec le Mju 725SW.
Celui-ci peut désormais être immergé jusqu’à 5 mètres de profondeur et
supporte une chute de 1,5 mètre de haut. Même si vous n’êtes pas un
plongeur aguerri ou un alpiniste endurci, il est toujours rassurant de
savoir que votre appareil photo a des chances de survivre le jour où il
vous échappe des mains…
Loin de laisser l’élégance au second plan, il
bénéficie d’une finition très compacte et soignée. Ses performances
photographiques ne sont pas non plus négligées, et Olympus promet des
photos nettes même en basse lumière. Essayons de dompter ce dur à cuire.
Olympus Mju 725 SW : la réalité
La tenue en
main s’avère d’ailleurs très satisfaisante, même si le contrôle du zoom
laisse un peu à désirer : le cadrage subit des à-coups trop brusques
pour être vraiment précis. A la fois net, fluide et lumineux, l’écran
offre une excellente lisibilité, malgré une petite tendance à réfléchir
les fortes lumières. Un bon point pour un appareil qui ne possède pas
d’autre viseur.
Comme souvent sur les compacts Olympus, la
navigation parmi les menus est un peu « fouillis », mais on accède sans
problème aux principales fonctions de prise de vue par les touches
dédiées. La vocation de cet appareil reste principalement une
utilisation en mode automatique, ou au mieux assistée par les nombreux
modes préréglés.
Preuve de cette volonté d’accessibilité au
plus grand nombre, qui pourra dérouter les photographes plus exigeants,
l’appareil n’indique jamais le couple vitesse/ouverture. En revanche,
il propose pas moins de 24 modes « scènes » adaptés à tout type de
situations, dont 4 modes dédiés à la photographie aquatique. Chacun
devrait donc y trouver son compte.
Parmi les modes de
prise de vue, on trouve la fonction « Bright Capture » chère à Olympus,
symbolisé par une petite main tremblotante. Adapté aux prises de vue en
lumière faible, ce mode combine stabilisateur numérique et haute
sensibilité (800 ISO). Il reste donc relativement « opaque » mais très
intuitif : on n’a pas à se poser la question de savoir s’il faut
activer le stabilisateur, monter la sensibilité, ou les deux. En
revanche, on garde la main sur le mode de flash (automatique, coupé,
forcé), ce qui laisse une certaine liberté. Notez que la correction des
yeux rouges a posteriori est très efficace.
Les photos alors
obtenues sans flash sont certes bruitées, mais restent présentables. Si
la lumière est vraiment trop faible, le flash se montre assez puissant.
Mieux vaudra en revanche éviter la position 1600 ISO, totalement
inutilisable, sauf à vouloir créer un effet « pictorialiste ». Si cette
sensibilité fait « joli » sur la fiche technique, ce n’est pas le cas
sur les photos.
Rassurez-vous, en mode automatique ce Mju fait
des merveilles. Les photos prises de jour, ou en intérieur avec flash
sont d’une netteté très satisfaisante aussi bien en grand angle qu’en
bout de course du zoom. L’appareil se montre toujours réactif et ne
souffre d’aucune latence pénalisante à la mise au point.
Enfin,
nous n’avons pas pu résister à la tentation de faire subir à l’appareil
les pires supplices. En nous faisant un peu violence, nous avons donc
lâché l’appareil par terre – sur de la moquette il est vrai. L’appareil
a aussi bien résisté à ce test qu’à celui de l’immersion prolongée dans
un bocal, en restant allumé, frais et dispo. Les nombreux joints
étanches font bien leur travail. Le traitement perlant de la surface de
l’objectif empêche même l’eau de stagner sur la lentille : à peine sorti
de l’eau, l’appareil est déjà prêt à photographier !
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