Toshiba Satellite P500-1JD : la promesse
La famille Satellite de Toshiba ne bénéficie pas encore des nouveaux processeurs Sandy Bridge d’Intel. Pour faire patienter les utilisateurs, il faut donc improviser. Ce P500-1JD, véritable mastodonte pour la maison, est un PC portable avec des composants Intel datant majoritairement de septembre 2010. Pas d’obsolescence dans l’immédiat, mais des signes de limitation qui ne trompent pas, surtout après avoir jeté un coup d’œil à la fiche technique. Entre PC portable pour le travail et station multimédia transportable polyvalente, remplit-il sa mission ?
Toshiba Satellite P500-1JD : la réalité
Massif, presque 4,3 kilos, le PC portable Satellite ne peut pas se permettre de partir en week-end sans son énorme chargeur secteur. Avec un écran de 18,4 pouces, le Satellite P500-1JD est loin du concept de l’ultramobilité. Son lieu de villégiature est le bureau ou, plus largement, la maison. Et il s’y plaît.
Comme toute bonne machine de ce gabarit, il offre un clavier complet, avec pavé numérique, mais qui n’occupe pas toute la largeur du plateau intérieur. Tout à gauche de ce dernier se trouvent des touches de raccourcis multimédias sensitives : lecture de film ou de morceaux de musique, volume, mode Eco… Ce mode permet à la batterie six cellules de se préserver légèrement. Bien entendu, il ne faut pas compter sur elle plus de 1 heure et 30 min (temps mesuré avec notre protocole de test).
Polyvalent, mais peu joueur
Avec un processeur Intel Core i5-480M et 6 Go de mémoire (indice Windows 6,9), ce PC est capable de tout faire, excepté jouer. La partie graphique, une GeForce GT 330M, est en retard de deux générations. Sa puissance n’est pas suffisante pour s’adonner dans des conditions satisfaisantes à d’autres jeux que ceux exploitant DirectX 9. Et pas question de jouer en définition native. L’ensemble produit un peu plus de 40 dB en fonctionnement ; la température maximale relevée sous le châssis avoisine les 44° C.
Cependant, la carte graphique peut être utilisée en complément du processeur dans des logiciels de traitement d’image ou de montage vidéo optimisés Cuda, une technologie Nvidia qui s’étend aux logiciels CyberLink et Adobe. Dommage que Toshiba ne livre aucun logiciel de ce type avec sa machine ! Photoshop Elements ou un logiciel de montage/conversion vidéo n’auraient pas été de trop pour justifier le prix – assez élevé – du PC. Il faut se contenter de la suite Nero 9 Essentials ou de Microsoft Office Starter !
Utilitaires Toshiba en pagaille
A défaut de livrer des logiciels d’autres sociétés, Toshiba livre toutes ses créations, dont Toshiba Real Time, une sorte de gigantesque historique d’utilisation de votre machine. Ainsi, ancrés sur une ligne du temps, se trouvent tous les documents, films, photos et morceaux de musique que vous avez pu ouvrir durant la dernière semaine ou le dernier mois.
Le Toshiba Board fonctionne de pair avec le Real Time. Cette application vous permet de personnaliser votre Bureau, avec des post-it, photos, listes de tâches, etc. Sympathique, dans un premier temps, pas très utile à l’usage.
Et la HD alors ?
Pour presque 1 000 euros, Toshiba aurait pu intégrer un lecteur Blu-ray. Aussi bien pour profiter de la qualité honnête de l’écran, proposant un bon taux de contraste mais une luminosité un peu juste (189 cd/m2), que de l’équipement audio Harman Kardon. Mais il n’en est rien ! C’est un simple lecteur/graveur de DVD qui fait office de lecteur optique.
Bien sûr, grâce à la carte graphique Nvidia, la décompression de contenu HD et Full HD est une simple formalité pour la machine, il est même possible d’utiliser la prise HDMI pour projeter les images sur un téléviseur de salon.
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