Corsair M90 : la promesse
Corsair entre sur le marché des périphériques pour joueurs avec deux claviers K60 et K90, ainsi que deux souris M60 et M90. Nous avons testé ce dernier modèle, conçu pour les fanas de jeu de rôle multijoueurs comme World of Warcraft, Guild Wars ou Starwars : The Old Republic. Ses arguments ? Une flopée de boutons et un pilote logiciel perfectionné pour proposer un maximum de possibilités aux joueurs. Nous avons testé la bête.
Corsair M90 : la réalité
A l’œil, cette souris M90 fait déjà bonne impression. Sa finition est excellente et ses matériaux bien choisis : plastique antidérapant sur le côté, revêtement doux au sommet, plaque d’aluminium à la base. La souris n’est pas la plus légère du marché (148 g, câble exclu), mais elle garde un poids très convenable et une glisse remarquable sur ses patins en téflon.
Très agréable à prendre en main
La M90 opte pour une forme ergonomique plutôt réussie. La main s’y pose confortablement et son câble tressé oppose très peu de résistance aux mouvements. La molette centrale ne propose pas de défilement vers la gauche ou la droite. Crantée, elle s’assouplit considérablement après quelques heures d’utilisation et offre alors une bonne inertie et une excellente précision. Les deux principaux boutons droit et gauche nous semblent, en revanche, un peu trop souples : les clics manquent un peu de franchise à notre goût.
Au contraire, les neuf boutons situés sur le côté gauche de la souris sont beaucoup trop difficiles à presser. Il leur faut, eux aussi, quelques heures d’utilisation pour s’assouplir un peu, mais certains restent difficiles à atteindre avec le pouce. Seuls cinq d’entre eux sont facilement utilisables. Les autres nécessitent trop d’efforts et forcent souvent l’utilisateur à dévier la trajectoire de son curseur pour les presser. La bonne nouvelle, c’est que tous ces boutons respirent la solidité.
Quelques bonnes idées logicielles
Le logiciel de configuration de la souris M90 est un peu compliqué : nous avons dû consulter le manuel pour enregistrer des macros. L’ergonomie n’est donc pas toujours au rendez-vous, mais les autres fonctions sont facilement utilisables. On retrouve les commandes classiques : le changement de la fréquence de rafraîchissement USB (125, 250, 500 et 1 000 Hz), le réglage de la précision du capteur (de 100 à 5 700 dpi) et l’enregistrement de profils directement stockés dans la souris.
Corsair ajoute des fonctions plus originales. A commencer par le réglage de la hauteur à laquelle il faut lever la souris pour la déplacer sans faire bouger le curseur à l’écran. Une idée très pratique pour s’adapter aux différents joueurs. Autre idée sympathique : un système de test de qualité de surface par le capteur laser de la souris. Grâce à cette astuce, nous avons pu déterminer que cette souris préfère les surfaces brillantes et granuleuses, de couleur unie, et n’apprécie pas les surfaces lisses et mates comme les tapis de souris en tissu.
Le capteur laser de cette souris n’a cependant jamais décroché en pleine action, même sur des surfaces déclarées comme « moyennes » par le logiciel de Corsair. Il nous a cependant fallu installer une mise à jour du firmware de la souris (version 1.08) pour le faire réagir sur un tapis de souris noir mat en tissu (SteelSeries QcK).
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