hp Envy 17-1050ef : la promesse
Envy 17 : il s’agit du haut de gamme, du top du top d’un des plus importants fabricants de PC au monde, autrement dit, HP. Ce portable est une machine d’exception, tant par ses matériaux de construction, notamment la coque en aluminium et magnésium, que par sa configuration qui ne fait pas dans le détail. En un mot, rien n’est trop beau pour lui ! Ce discours, HP pourrait le tenir aussi bien que nous. Mais l’Envy fait-il toujours autant envie au quotidien ou après quelques heures d’utilisation ? A suivre, dans ces lignes, notre réponse circonstanciée après avoir fait passer le champion par notre batterie de tests.
hp Envy 17-1050ef : la réalité
Certains ont beau trouver le concept un peu surfait à l’heure des netbooks et des ultraportables, un Envy éveille toujours la curiosité. Celui que nous avons reçu est de surcroît le grand modèle, soit un 17,3 pouces, qui n’est autre que le grand frère du 14 pouces de la gamme.
Gravé au laser
Commençons par ce qui fait l’intérêt principal d’un PC d’exception comme l’Envy : le design ! Ce qui frappe ici est bien entendu la coque et le repose-mains gravés au laser. Les motifs abstraits sont élégants et aucune faute de goût ne vient gâcher les lignes de l’Envy. Les plastiques sont aussi globalement bannis, donnant une impression de solidité, de fiabilité, la grande classe en somme ! En revanche, les alliages ont beaux être légers, ce PC pèse son poids, soit 3,4 kg (sans oublier l’adaptateur secteur de presque 800 grammes). Cette valeur est loin d’être choquante pour un 17 pouces, mais la mobilité laisse ici clairement la préséance au confort. Ce trait se retrouve dans l’autonomie puisque l’Envy parvient péniblement à atteindre une heure et quart en suivant notre protocole de tests, il est vrai, assez sévère.
Côté esthétique, c’est vraiment chercher la petite bête, le pavé tactile aurait sans doute mérité un toucher en verre comme celui que l’on peut trouver sur les MacBook d’Apple. Le clavier à touches séparées ou « chiclet » est un régal. Plein format et flanqué à droite d’un pavé numérique, il permettra de taper du texte au kilomètre ou de s’adonner aux joies de son tableur préféré sans fatigue particulière.
Toujours dans cet esprit de service « premium » selon HP, il faut noter la « skin » autrement dit l’habillage spécial de l’interface de Windows 7 Edition Familiale Premium 64-bits. Cette livrée tout en gris et bleu nous a paru à la fois élégante, mais aussi tristounette. Surtout, elle masque en grande partie les transparences introduites par l’interface Aero. Bref, c’est là une question de goût, qui plus est sans conséquence, puisque repasser à l’interface originelle de Windows prendra environ cinq secondes.
Dr. Dre est dans la place
Outre le design, une autre caractéristique d’exception concerne la partie sonore confiée aux bons soins de la marque Beats Audio. Il s’agit en fait du label de qualité mis au point par le célèbre producteur et rappeur américain Dr. Dre. Propriété de la marque de casques et de câbles Monster, Beats est censé être le gage d’un son riche, puissant et percutant. A l’écoute, nous avons effectivement été frappés par la qualité du son. En dépit de la présence d’un caisson de basses miniature logé en-dessous du PC, le son manque toujours d’un peu de dynamique. Néanmoins, en rentrant dans les réglages d’amélioration de Windows il est possible de régler très précisément les niveaux des différentes fréquences restituées. En tout cas, la puissance, toutes proportions gardées, est bien là.
Pour compléter la partie multimédia, on notera la présence d’un combo lecteur Blu-ray / graveur de DVD de type mange-disques. L’écran Full HD au format 16/9 est quant à lui plutôt dans la bonne moyenne avec son contraste de plus de 900:1. Très riche, la connectique, comprenant notamment des sorties VGA, HDMI, Minidisplay Port, deux sorties casque, mais aussi un port e-SATA, un port USB 3.0 (encore appelé SuperSpeed USB) et un lecteur de cartes mémoire multiformat, est hyper complète.
Attention les genoux !
Mais, car il y a un mais, cet Envy 17 pose un problème qui se révèle très gênant à l’usage : il chauffe énormément ! Alors certes, l’aluminium remplit parfaitement son rôle de dissipation thermique, mais il n’en reste pas moins que cet Envy, en pleine charge du processeur et de la carte graphique, crache un air d’une température de 61 °C par la grille située sous l’appareil à gauche. Sous le châssis, certaines zones dépassent allègrement les 55 °C. Toujours à gauche mais cette fois-ci au-dessus, une zone atteint un record de 57 °C. Même si ce portable n’est pas une machine très nomade, le poser sur ses genoux pose problème. Nous comprenons que les gens ne passent pas leur temps à lancer des benchmarks avec leur Envy 17 sur les genoux ! En revanche, il n’est pas totalement improbable qu’ils jouent à deux jeux vidéo très gourmands en ressources système dans cette posture. Et là, ce ne sera certainement pas jouable bien longtemps !
Ce qu’il y a de mieux ou presque !
Ce ne sont pourtant pas les performances qui sont en cause. Comme on s’en doute, avec une configuration à base de processeur Intel Core i7, de 6 Go de Ram DDR3, de deux disques durs tournants à 7 200 tours/min et surtout, d’une carte graphique ATI Mobility Radeon HD5850, les applications les plus exigeantes finissent par plier. La carte graphique n’est, certes, pas la plus puissante que l’on puisse trouver sur un portable – on pense notamment aux modèles ATI Mobility Radeon HD 5870 ou Nvidia GTX 480M -, mais elle permettra d’envisager de jouer dans des conditions très correctes. Pour preuve les scores de 6650 sous 3D Mark Vantage en mode Performance et de 5220 sous PC Mark Vantage.
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