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Test : Motorola Nouvelle Moto 360, quelques améliorations gâchées par un OS instable

La seconde version de la montre connectée de Motorola, la Moto 360, s’offre un design légèrement ajusté et surtout, se décline désormais en deux tailles. Nous avons testé la version 46 mm, aux dimensions similaires à celles du premier modèle.

L'avis de 01net.com

Motorola Moto 360 (2ème génération) 46 mm (homme)

Conception

3.5 / 5

Autonomie

0.5 / 5

Fonctions

2.5 / 5

Equipement

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/10/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Motorola Moto 360 (2ème génération) 46 mm (homme)

Système Android Wear
Systèmes compatibles Android, iOS
Magasin d'applications Play Store
Processeur Qualcomm Snapdragon 400
Fréquence maximale 1 GHz
Voir la fiche complète

Motorola Moto 360 (2ème génération) 46 mm (homme) : la promesse

La première Moto 360 était une réussite totale en matière de design. Simple et efficace, et surtout ronde, elle s’est tout de suite imposée comme la première montre connectée capable de stimuler l’acte d’achat compulsif typique des geeks que nous sommes. Et ce malgré les errements d’Android Wear et la pauvreté de l’OS de Google. Cette seconde version était donc très attendue. Nous l’avons portée au poignet pendant une petite semaine, voici notre verdict.

Motorola Moto 360 (2ème génération) 46 mm (homme) : la réalité

Côté design, la nouvelle Moto 360 compte toujours parmi les plus jolies montres connectées du marché. La principale nouveauté réside dans ses attaches de bracelet, qui sont cette fois en métal, en prolongement du boîtier principal, alors qu’elles étaient auparavant en plastique (pour la version acier).

En somme, Motorola revient ici à un système plus traditionnel. Et le bracelet intègre désormais un système permettant de le détacher très facilement. Il sera donc bien plus facile de remplacer le bracelet de la montre, y compris pour un modèle universel.

Plus grosse qu’avant

Mais lorsqu’on compare la montre avec la première Moto 360, le constat est plus mitigé… En fait, le diamètre total du cadran fait un peu moins de 47 mm, soit 1 mm de plus que celui de la première Moto 360 (qui faisait moins de 46 mm).

Et les bordures sont sensiblement plus épaisses qu’avant, d’environ 0,5 mm. Cela paraît peu sur le papier, mais la différence se voit vite à l’œil nu. Le design de la nouvelle Moto 360 nous paraît du coup moins fin et moins subtil. En revanche, le boîtier est moins épais que celui de la première version (différence inférieure à 0,5 mm).

L’autonomie, toujours aussi difficile à jauger

L’écran de la première Moto 360 ne s’activait que lorsque la montre détectait un mouvement du poignet, un comportement guidé par le paramètre “écran de veille activé”. Avec la nouvelle Moto 360, ce paramètre disparaît au profit d’un autre, “écran actif en permanence”. Comme son nom l’indique, il force l’écran à rester allumé en permanence, ce qui rend difficile la comparaison avec le premier modèle en matière d’autonomie.

Surtout que cette nouvelle Moto 360 est un peu instable de ce point de vue, d’après notre expérience. Un jour sur deux, la montre n’a pas été en mesure de tenir la journée (de 7 heures à 22 heures maximum). Les autres jours, elle dépassait allègrement minuit, mais jamais plus. Notez toutefois que la première Moto 360 ne faisait pas beaucoup mieux lorsqu’on y activait l’option d’écran de veille allumé (pas en permanence). Finalement, c’est assez décevant de savoir qu’on ne pourra pas lire l’heure le lendemain matin sans avoir rechargé la montre dans la nuit… à moins de désactiver l’option “écran actif en permanence” !

Meilleur écran, même luminosité

L’écran de la nouvelle Moto 360 affiche une meilleure définition qu’avant, et ça se voit bien à l’œil nu. Les polices d’écriture et les contours des icônes sont plus fins, plus agréables à regarder.

En revanche, la luminosité de l’écran ne varie pas, elle monte à 545 cd/m², ce qui est suffisant en plein soleil. En prime, la barre noire située en bas de la dalle (qui intègre un capteur de luminosité) est plus fine qu’avant d’environ 1 mm. Cette barre dérange logiquement beaucoup d’amateurs de montres connectées, mais elle ne nous a franchement pas gênés en pratique. La principale faiblesse de cette montre, au final, c’est plutôt son logiciel.

Android Wear, le vrai problème

En fait, l’utilité de la Moto 360 est toute relative car son logiciel n’est décidément toujours pas au niveau. Tout d’abord, parce que les menus ne sont pas plus fluides, ni plus réactifs, que sur la première Moto 360. Cette impression que la montre ne répond pas exactement au moindre geste du doigt est assez frustrante. Ensuite, parce qu’Android Wear est instable (c’est rare, mais c’est déjà trop). Quelques fermetures forcées, et même un gros plantage qui nous a forcés à réinitialiser complètement la montre… C’est trop.

L’interface d’Android Wear manque encore de convivialité, et son ergonomie est parfois totalement incohérente. Sans compter que l’OS reste très limité dans ses focntions, à ce stade. Ses 4000 applications sont surtout des watchfaces (cadran virtuels, les plus beaux étant tous payants). Pas de Twitter ni de Facebook, les notifications manquent d’intéractivité, les rares applications sont décevantes en termes d’ergonomie et de fonctionnalités. Même celles de Google ! Google Maps est, par exemple, d’une lenteur désespérante.

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