hp Pavilion tx2050 : la promesse
Si vous avez été privé de dessert pour avoir mis les doigts sur la téléquand vous étiez petits, HP vous donne la possibilité de vous venger entoute impunité avec son nouveau Tablet PC, le TX2050. Initialementdédié aux professionnels, ce genre de machine n’a pas connu le succèsescompté, et HP cible désormais les étudiants qui souhaitent prendreleurs notes directement sur leur PC. Un vrai cahier numérique ?
hp Pavilion tx2050 : la réalité
Fin comme une blague de militaire
Tandis que les mobiles
extraplats, Eee PC poids plumes et consorts tentent d’épargner nos sacs
à dos, le TX2050 fait quasiment 4 cm d’épaisseur et plus de 2 kilos
avec la batterie. Et quand on parle de batterie, on ne parle pas de la
plus grosse des deux, livrée avec la machine, laquelle déborde
largement de la carrosserie et rend la machine à la fois plus lourde et
moins maniable en main. C’est le prix à payer pour une machine au prix
accessible.
Un poids lourd-léger…
Si 2 kilos est un poids plutôt convenable pour un ultraportable, c’est
en revanche un peu lourd pour un cahier de cours. En effet, dès lors
qu’on est amené à le manipuler, à l’avoir à bout de poignet, à le poser
sur ses genoux, l’animal fait l’effet d’être une grosse brique. Un
poids et un encombrement amplifiés dès lors que la grosse batterie lui
est enfichée. Il faut en ce cas qu’il soit posé sur le bureau, sous
peine de devoir conjuguer la musculation à la prise de note.
… qui penche à gauche
Le second inconvénient de la batterie
principale est qu’elle est plus grande que le compartiment dans lequel
elle s’enfiche. Une fois posé sur une table, le portable penche donc
légèrement (2 – 3 degrés). Si c’est plutôt agréable lorsque l’on en
utilise en mode standard car cela rehausse le clavier, ça l’est moins
en mode tablette, puisque la machine penche alors assez
significativement sur la gauche. Il faut soit s’y faire, soit
travailler à flanc de montagne.
L’écran tactile, ce grand sensible
Les premiers Tablet PC avaient pour principal problème, en plus du
prix, d’être équipés d’écrans peu réactifs, ce qui ne facilitait pas
l’écriture. En plus d’avoir corrigé le premier problème, HP livre ici
une dalle réactive et parfaitement utilisable en mode écriture
manuscrite. Une fois l’écran tactile correctement calibré, il réagit grâce au stylet ou, de façon un peu plus
imprécise, au doigt. A vous les joies du ketchup-mayo étalés sur
l’écran pour mettre le lecteur vidéo en plein écran. Enfin pas trop,
puisque la technologie tactile rend l’écran un peu plus sombre qu’un
écran normal.
Un écran sensible ne serait rien sans un bon logiciel de reconnaissance
d’écriture. Et à ce jeu, l’outil de Windows Vista se révèle être une
merveille : une petite fenêtre déroulante toujours présente sur le bord
de l’écran apparaît dès qu’on l’effleure, et pour peu qu’on prenne un
peu la peine d’écrire correctement -médecins s’abstenir- la
reconnaissance des caractères est réellement très efficace. Avec de
l’entraînement on peut donc réellement prendre des notes grâce à cet outil.
En plus de la reconnaissance de texte, on peut aussi faire appel à un
logiciel permettant la prise de notes, genre Office One Note,
malheureusement uniquement en version d’évaluation avec le TX2050.
Bénéficiant du module Vista, il permet aussi de dessiner comme sur un
cahier et ainsi d’alterner efficacement les parties texte et
les dessins et annotations.
Le plaisir d’un écran qui pivote, la joie de toucher l’écran
Le pivot permet une grande flexibilité quant à l’orientation désirée.
Que cela soit pour l’utiliser en tant qu’afficheur quand, par exemple,
on travaille aussi avec des livres, ou pour montrer l’écran à une
assemblée en face de vous, cette modularité devient assez vite
addictive et on en ressent un certain manque quand on a affaire à une
machine standard. Même remarque en ce qui concerne l’aspect tactile, et
la déception qu’engendre le fait de ne plus pouvoir, sur un portable
normal, lancer l’index machinalement pour fermer un programme.
Les commandes de lecture multimédia, le centre de mobilité, de même que
le lecteur d’empreintes sont présents sur le cadre de l’écran et
permettent une utilisation assez agréable de l’engin.
On l’appelle le four
Le problème de l’écran est qu’il chauffe: la partie «droite»,
reliée
au pivot, conduit la chaleur de la base et cuit gentiment la menotte…
des droitiers, les gauchers pouvant goûter, pour une fois, à un
meilleur confort d’écriture, la main au frais. Une injustice qui peut
être corrigée par une pression sur le bouton de rotation présent sur
les pourtours de l’écran, mais l’inclinaison est alors plus
saisissante. Et quand on se prend à chercher la source de la surchauffe
de l’écran, on arrive fatalement… au Turion.
Loin de vouloir casser
gratuitement du sucre sur le dos d’AMD, il faut reconnaître que son
processeur est une véritable centrale thermique pour Lilliputiens. Qui
cuit littéralement les genoux ou les doigts selon l’utilisation. Quand
on parle de réchauffement climatique…
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