Sony Ericsson Xperia active : la promesse
Les smartphones Xperia sous Android de Sony Ericsson ne comptent pas uniquement des modèles haut de gamme tel l’Arc S et bientôt le Xperia S. Fin 2011, de nouveaux mobiles sont venus étoffer la gamme, un peu moins bien équipés mais offrant chacun leurs spécificités. C’est le cas du Xperia Active, un modèle sport à la coque renforcée et embarquant un programme de remise en forme via des applications préinstallées. Que vaut-il en tant que smartphone ? Voici les résultats de nos tests.
Sony Ericsson Xperia active : la réalité
Baptisé Xperia active, ce smartphone doté d’un écran de 3 pouces (7,6 cm de diagonale) fonctionne avec Gingerbread et la surcouche de Sony Ericsson pour appareils de petite taille comme le X10 Mini. Son épaisseur assez importante (1,65 cm) s’explique, en partie, par un système de double coque destinée à protéger l’appareil des projections d’eau.
La connectique – prise micro-USB et prise jack 3.5 mm – bénéficie à cet effet d’un cache en plastique qu’il faut penser à refermer pour garantir un minimum d’étanchéité. L’appareil répond à la norme IP67 comme le Defy de Motorola. En cas de chute accidentelle dans une flaque, il est prévu pour résister un certain temps (30 mn maximum à 1 m de profondeur) ! Il est également possible de l’utiliser (y compris l’écran tactile) les doigts mouillés.
Un lot d’accessoires pour les sportifs
Plus rare, l’appareil est livré avec un lot d’accessoires : deux coques extérieures (noire et blanche, en fonction de son humeur), une protection d’écran, un brassard dans lequel on peut glisser l’appareil pendant son footing, une dragonne à fixer à l’attache située au bas de l’écran du mobile et un casques stéréo avec supports d’oreilles détachables. De quoi ravir les amateurs de jogging, voire de sports un peu plus extrêmes.
Des performances passables
Le Xperia Active offre un fonctionnement assez réactif et agréable sans rivaliser pour autant avec les stars du marché, ne serait-ce qu’à cause de son écran. Relativement lumineux (avec une mesure de presque 400 cd/m²) mais d’une résolution moyenne (320 x 480 points), ce dernier, avec sa petite taille, n’est pas vraiment adapté à une saisie intensive, ni même à des séances de surf prolongées et ce même avec la surcouche Sony Ericsson.
Doté d’une autonomie moyenne, l’appareil s’en sort plutôt bien en surf 3G avec un peu plus de 5 heures mais ne fait pas d’étincelles en appel avec un résultat de 6 h 30 min. L’Active ne se montre pas non plus un surdoué du multimédia avec une autonomie dépassant à peine 6 heures en lecture vidéo, un capteur 5 mégapixels passable en photo et un lecteur qui ne lit en standard que les formats MP3, MP4 et 3GP.
Heureusement, l’appareil se rattrape en capture vidéo avec des séquences jusqu’en HD 720p plutôt fluides et réussies. Ceux qui disposent d’un appareil (téléviseur…) compatible 3D pourront réaliser des panoramas 3D comme avec l’Xperia Arc S mais avec transferts en Wi-Fi ou DLNA, en l’absence de connectique HDMI sur le mobile. Le mobile est fourni avec une carte de 2 Go pour le stockage des médias… afin de compenser sa faible mémoire interne.
Des applications originales orientées sport
C’est surtout en termes de richesse fonctionnelle – à condition il est vrai d’être sensible aux applications sportives – que l’Active tire son épingle du jeu. En plus de ses nombreux accessoires, le smartphone embarque iMapMyFITNESS pour évaluer ses performances au quotidien ou WalkMate un podomètre, l’ensemble s’appuyant sur les aptitudes du mobile en matière de GPS, boussole ou baromètre. Et parmi les applications plus classiques : jeux (y compris à commandes gestuelles), outils bureautiques, NeoReader, un scanner de codes-barres…
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