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Test : La Galaxy Note 10.1, une tablette de choc pour des créatifs exigeants

La nouvelle Galaxy de Samsung offre non seulement les performances d’une tablette haut de gamme, mais aussi de puissants outils de création et de retouche photo.

L'avis de 01net.com

Samsung Galaxy Note 10.1

Les plus

  • + Le smartphone Note en plus gros
  • + Logiciels Adobe fournis
  • + Modèle 3G prévu

Les moins

  • - Rien pour le moment

Performances

4 / 5

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

4 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/09/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Galaxy Note 10.1

Système Android 4.0.4
Processeur Samsung Exynos 4212
Taille 10.1 "
Voir la fiche complète

Samsung Galaxy Note 10.1 : la promesse

Présentée en février dernier au MWC de Barcelone, la nouvelle tablette Galaxy de Samsung est enfin disponible en magasin. Dotée d’un stylet, elle se distingue par ses aptitudes à la prise de notes manuscrites, au dessin, à la retouche photo et à la création de documents personnalisés. D’où son nom Galaxy Note 10.1, emprunté au smartphone géant Galaxy Note. Cette tablette offre-t-elle des performances à la hauteur de son équipement haut de gamme ? Les outils créatifs fournis par le constructeur coréen sont-ils efficaces ? Nos réponses, tests à l’appui.

Samsung Galaxy Note 10.1 : la réalité

Depuis sa présentation au World Congress de Barcelone, la tablette de Samsung au format 10,1 pouces, la Galaxy Note 10.1, a subi quelques modifications dont une prise de poids de 20 grammes. Ce surpoids s’explique principalement par le stylet qui fait désormais partie intégrante de la coque, la puissance renforcée de la tablette et le capteur photo de 5 mégapixels (contre 3 mégapixels prévus à l’origine) : des aménagements avantageux en termes de confort d’usage et de performances.

Malgré ces ajouts, la tablette conserve, avec ses 603 grammes, un poids dans la moyenne. D’un design soigné, la coque plastique, tout en courbes, se montre d’une prise en main agréable. Proposée en blanc ou en gris souris, elle est égayée de quelques éléments imitant le métal : le cerclage ainsi que le bord supérieur qui englobe le capteur photo, le flash et la connectique (prise jack 3,5 mm et emplacement pour cartes MicroSD). L’appareil ne dispose pas de port micro-HDMI, mais il est possible d’acheter un adaptateur, à brancher sur la prise USB propriétaire de la tablette pour assurer une liaison par câble à un téléviseur.

Le lumineux écran, 1 280 points par 800, affiche de larges angles de vision et un contraste correct. Précisons que le mode d’affichage standard (par défaut) livre des couleurs pétantes et lumineuses. Son filtre de retouche en temps réel, qui a pour objectif d’améliorer le piqué de l’image, peut s’avérer gênant, plus particulièrement sur les textes. Passer en mode d’affichage vidéo réglera le problème et satisfera les amateurs de couleurs plus naturelles.

Galaxy Note 10.1 : puissante et autonome

Côté performances, la Galaxy Note 10.1, sans être la meilleure, réussit un sans-faute. Ultrapuissant, avec son processeur à quatre cœurs couplé pour la première fois à 2 Go de mémoire vive (contre 1 Go habituellement sur les modèles haut de gamme), l’appareil offre une parfaite gestion du multitâche. Samsung en fait la démonstration avec des fonctions empruntées au smartphone Galaxy S III comme le Pop Up Play, qui permet de surfer, d’écrire un mail ou de travailler sur un document tout en regardant une vidéo, réduite à la taille d’une vignette.

Avec sa Note 10.1, le constructeur va plus loin. Il offre à l’utilisateur la possibilité de gérer deux fonctions simultanément en divisant en deux parties égales la surface d’affichage. Il est ainsi possible de consulter ses mails, d’un côté, et de surfer, de l’autre. Mieux, les deux parties sont en interaction : en cliquant sur un lien Internet présent dans un message, on ouvre la page Web concernée sur la seconde partie de l’écran.

Le partage d’écran est toutefois limité aux principales fonctions : la messagerie POP et Exchange, la navigation Internet, Polaris Office, S Note ainsi que la Galerie et ses contenus photo et vidéo. Côté autonomie, la tablette offre des résultats satisfaisants en surf sur réseau Wi-Fi comme en lecture vidéo, soit 8 à 9 heures.

Des fonctions multimédias riches

Face à ses rivales Transformers Infinity et Prime d’Asus, équipées d’un capteur de 8 mégapixels, la tablette de Samsung n’embarque qu’un capteur 5 mégapixels, mais la qualité des photos réalisée n’en est pas moins bonne. Comme sur le Galaxy S III, il est possible de taguer les personnages sur une photo pour un partage par mail facilité (fonction Buddy Share). En revanche, la capture vidéo, limitée au format HD 720p, offre une qualité correcte mais légèrement en retrait par rapport à celle des modèles d’Asus, filmant en HD 1080p.

En termes de lecture audio et vidéo, la Note 10.1 prend en charge les principaux formats, et la fluidité est au rendez-vous, y compris en HD 1080p. Parmi les nouveautés, un aperçu vidéo des différents chapitres composant un film : pratique pour retrouver rapidement une scène ou la marquer en cas de lecture interrompue. Quant à l’application Smart Remote, préinstallée, elle transforme la tablette en télécommande, capable de piloter une TV en infrarouge ou en Wi-Fi.

Une tablette de choix pour les créatifs

Avec ses fonctions de prise de notes et de retouche, la tablette de Samsung tire son épingle du jeu. Dégainer le stylet S-Pen suffit à lancer un menu (paramétrable), sur le côté de l’écran, qui donne accès, entre autres applications, à S-Note pour la création de documents élaborés à partir d’une écriture manuscrite, de photos ou même de vidéos, et à PS Touch d’Adobe pour une retouche photo de qualité professionnelle. La plupart des fonctions du logiciel Photoshop sont ainsi mises à la disposition de l’utilisateur en quête d’activités créatives.

Malgré la présence de nombreux didacticiels, l’utilisateur lambda mettra du temps à maîtriser ce puissant outil. Celui qui connaît un peu Photoshop trouvera facilement ses marques et appréciera la possibilité de travailler au stylet ou au doigt directement depuis l’écran tactile, ultraréactif, sans s’encombrer d’une souris. Particulièrement abouti, le stylet permet de gérer l’épaisseur du trait d’une pression plus ou moins importante à la surface de l’écran et sa « mine » peut être changée si nécessaire grâce à un jeu de cinq exemplaires fournis proposant différentes textures (gomme, plastique, etc).

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