Sony Vaio VGN-Z11WN : la promesse
En pleine explosion des netbooks et autres solutionsinformatiques à bas coût, Sony est une de ces marques qui lancentsereinement un ultraportable à 2400 euros sans doute persuadé que sonpublic sait faire la différence et apprécier les qualités d’un vraiportable. Excès de confiance ou vraie connaissance de son marché?
Sony Vaio VGN-Z11WN : la réalité
Le «mensonge» du Full HD, l’oubli du Blu-ray
Si la machine
est estampillée «Full HD», c’est sans doute en référence à son écran
hors du commun. Si, en toute bonne foi, il aurait été difficile
-impossible?- d’intégrer une telle dalle, et même si cette mention
concerne la sortie HDMI, cet autocollant n’a pas forcément sa place. La
sortie HDMI parlons-en d’ailleurs : elle doit se sentir bien seule la
pauvre. Car la dame est veuve de son mari le Blu-ray, mort sur l’autel
d’on ne sait pas trop quoi -économies, design, etc.- et dont l’absence
se fait cruellement sentir. Car on est chez Sony tout de même :
n’est-il pas le vainqueur de la guerre des formats? N’a-t-il pas eu la
peau du HD-DVD? La machine n’est-elle pas assez haut de gamme? Des gens
de bonne foi pourront, à juste titre, arguer de l’intérêt relativement
limité d’un tel lecteur sur une machine ultraportable -1,5 kg. Mais si
cet argument est recevable, le client exigeant payant 2400 euros ttc sa
machine d’exception sera peut-être déçu de ne pouvoir profiter de ce
format dont Sony nous rabâche qu’il est plus que celui du futur mais
bel est bien celui du présent (les prévisions du groupe japonais
affirment que le Blu-ray dépassera le DVD en 2011). Si un graveur
n’était pas nécessairement de mise, un «simple» lecteur lui, l’était.
Une finition impeccable, un clavier sans égal…
La machine
que nous avons eu en main était une présérie : les autocollants étaient
là pour nous le rappeler, de même que le XXX pour le numéro de série de
ce VGN-Z11WN. Et c’est là que le savoir-faire de Sony en met plein la
vue : pas un pet de travers, pas un élément de carrosserie inutile, une
réelle élégance, un excellent choix des matériaux et une intégration de
grande qualité. Un «made in Japan» -machine et batterie- comme on n’en
fait que trop rarement dans notre domaine dominé par la productivité de
la Chine. L’écran, bien que brillant, profite d’un très bon traitement
antireflet, la coque est mate et ne conserve donc pas les traces de
doigts, l’alignement millimétrique de l’ensemble des composants est
impressionnant. Et il faut bien reconnaître que le clavier, élément de
grande importance pour un PC professionnel, est à l’image de la machine
: fabuleux. Les touches sont très espacée, comme sur les machines Apple
les plus récentes, aussi il est quasiment impossible de faire des
fautes de frappe. Et s’il faut s’habituer un peu à manier un tel bijou,
le retour sur le clavier à 10 euros de tous les jours fait mal, très
mal.
… et même les performances sont excellentes
En général un
ultraportable est une machine qui embarque des composants peu gourmands
donc moins performants : une machine légère pour taper du texte entre
une réunion à Rio et un congrès à Tombouctou. En acceptant de faire une
machine de plus d’un kilo, Sony s’est donné possibilité d’équiper son
engin comme une bête de course, avec pas moins de 4 Go de mémoire vive,
250 Go de disque dur et un gros Intel Core 2 Duo P8600 à 2,4 GHZ. Et
côté composants graphiques, la technologie Centrino 2 se charge
d’éviter le compromis entre autonomie et puissance graphique : le
nouvelle plate-forme d’Intel permet en effet de passer d’une carte
graphique à une autre sans avoir à redémarrer la machine. Ce qui a
permis à Sony d’intégrer une Nvidia 9300 GS et la carte «made in
Intel», nettement moins performante, mais aussi largement moins
gourmande en électricité. Aussi, la machine obtient un bon petit 2246 à
3Dmark 2006, très bon score pour ce type de machine. Si on est loin des
performances d’une, on est clairement dans la bonne moyenne des laptops et a priori, dans la très haute tranche des ultraportables. Quid de
l’autonomie d’une telle bête de course? Très bonne du fait du passage à
la carte graphique Intel, avec 2h30 en lecture de DVD et environ 4h
pour une utilisation en mode «travail».
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