Toshiba AT300 : la promesse
Déjà commercialisée aux Etats-Unis, la nouvelle tablette de Toshiba débarque en France sous le nom d’AT300 et en version 16 Go. Equipée des dernières technologies, cette tablette est supposée compter parmi les plus puissantes avec son processeur Tegra 3 paré pour les jeux les plus exigeants en ressources. Vendue à un prix relativement abordable, environ 400 euros, elle vient directement concurrencer les dernières Asus TF300T et Acer Iconia Tab A510. Que vaut-elle réellement en termes de performances et en quoi se distingue-t-elle de ces concurrentes ? Notre avis après test.
Toshiba AT300 : la réalité
Un peu moins fine et légère que le précédent modèle AT200, la nouvelle tablette AT300 de Toshiba bénéficie, elle aussi, d’une coque en aluminium à la finition soignée. Avec moins de 9 mm d’épaisseur pour un peu moins de 600 g, elle reste d’un volume tout à fait acceptable pour son format 10,1 pouces.
Sa connectique est riche – un point fort chez Toshiba – avec en plus du port micro USB et de la prise jack 3,5 mm – une prise micro HDMI et un lecteur de carte SD. Ce dernier prend en charge les cartes SD XC jusqu’à 128 Go. Autant dire que la mémoire interne limitée à 16 Go de L’AT300 (12,5 disponibles pour l’utilisateur) ne sera pas un frein pour les gros consommateurs de médias. Seul bémol, le cache en plastique qui protège le lecteur ne peut être remis en place une fois la carte SD introduite. Pas très esthétique !
Performante mais un peu juste en autonomie
Lumineux, l’écran IPS de la tablette offre de larges angles de vision ainsi qu’une bonne qualité d’affichage. La définition de 1 280 x 800 points reste moyenne – loin de celle rencontrée sur le nouvel iPad ou même l’Infinity TF700T d’Asus – mais sans que cela constitue une quelconque gêne pour l’utilisateur. Equipée de la puce quatre cœurs Tegra 3 de Nvidia, l’AT300 livre une grosse puissance de feu (10 589 points sur AnTuTu) comparable à celles de l’Asus Prime (équipé également d’un Tegra 3) mais avec des performances 2D et 3D légèrement supérieures.
Fonctionnant avec Ice Cream Sandwich (Android 4.0.3), la tablette se distingue par ailleurs par une navigation ultrafluide dans les menus. Même constat pour la navigation Web, rapide et sans heurt. Seul bémol : l’autonomie perfectible de la tablette. A peu près satisfaisante en navigation Internet (Wi-Fi) avec près de 8h30, elle n’atteint pas les 7 heures en lecture vidéo. C’est un peu juste face à la Prime, l’A510 d’Acer ou tout simplement le nouvel iPad.
Un lecteur multimédia très réussi
Equipé d’un capteur cinq mégapixels avec flash, la nouvelle tablette de Toshiba permet de réaliser des photos assez correctes et des vidéos passables (on relève quelques saccades et un scintillement désagréable). De façon surprenante, la capture vidéo est limitée à la HD 720p alors que ses concurrentes directes (en Tegra 3) autorisent la HD 1080p. On retrouve, en revanche, l’option qui permet de déformer de façon amusante le visage des sujets filmés (limité au 480p) déjà vue chez Asus.
Côté lecture multimédia, la plate-forme Media Player de Toshiba s’avère très réussie. Elle prend en charge la plupart des formats de fichiers image, audio et vidéo et permet de connecter très facilement la tablette au téléviseur en sans fil (via DLNA). Les séquences filmées (jusqu’en HD 1080p) restent parfaitement fluides qu’on décide de les afficher sur l’écran de la tablette ou du téléviseur (relié en HDMI ou DLNA).
Toshiba Places, un portail à l’ergonomie perfectible
Toshiba fournit avec la tablette quelques applications, comme ThinkFree (bureautique), McAfee (antivirus) ou Skitch (pour ajouter des textes ou dessins sur ses photos). L’AT300 embarque également le portail Toshiba Places qui propose des outils de communication mais aussi le téléchargement de musique, de films, de jeux, d’applications ou même d’ebooks. Fruit de multiples partenariats avec des sites et des éditeurs (qui exigent autant d’inscriptions à leurs services, ce qui devient très vite fastidieux), cette plate-forme, d’un abord complexe, peu stable et plus ou moins riche selon les domaines a du mal à convaincre. Peut-être faut-il lui laisser encore un peu de temps pour s’étoffer.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
