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Test : Google Home Max, l’enceinte intelligente au son puissant, mais perfectible

Avec sa Home Max, Google commercialise dans l’Hexagone l’enceinte la plus puissante de sa gamme. Toutefois, la marque a encore un peu de travail si elle veut être à la hauteur de la concurrence.  

L'avis de 01net.com

Google Home Max

Les plus

  • + Un design minimaliste assez réussi
  • + Google Assistant pas parfait, mais souvent pratique

Les moins

  • - Le manque de netteté de la qualité sonore
  • - Le prix élevé

Qualité et puissance audio

3.5 / 5

Design et finition

4.5 / 5

Equipement

3.5 / 5

Ergonomie

4.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/09/2018

Voir le verdict

Fiche technique

Google Home Max

Nombre de voies 2.0
Caisson de basse Non
Compatibilité NFC Non
Voir la fiche complète

Près d’un an après sa présentation aux Etats-Unis, l’enceinte connectée intelligente Home Max débarque en France. Grande sœur de la Home Mini et de la Home, elle est présentée par Google comme ayant vingt fois plus de coffre que cette dernière, sans que le constructeur ne communique cependant sa puissance exacte.

Tant pis pour les puristes, mais il est en tout cas clair que la Home Max est bien mieux pourvue que les modèles d’entrée et de milieu de gamme. Elle contient deux haut-parleurs boomers de 11,4 centimètres (qui offrent 22 millimètres de débattement) et deux tweeters dédiés aux aigus, très compacts, de 18 millimètres.

Le tout est enserré dans un boitier finalement bien plus compact que ce qu’on imaginait en voyant les premiers visuels promotionnels. Avec 19 centimètres de hauteur, elle est, par exemple, sensiblement plus petite qu’une Play:5 de Sonos.  La Home Max demeure toutefois un beau bébé affichant 5,3 kilos sur la balance.

Google – Les composants de la Home Max

Un look sobre et minimaliste

L’extérieur de l’appareil arbore, quant à lui, une robe couleur « charbon » pour notre modèle d’essai, tandis qu’un autre modèle « galet » est également proposé à la vente. En langage simple, il s’agit de modèles noir et blanc. La coque, en polycarbonate rigide, offre une bonne finition. Google a fait œuvre de minimalisme (et de bon goût) en ne dotant son enceinte d’aucun pied en caoutchouc disgracieux.

LM/01net.com – En position verticale, la Google Home Max devient une enceinte mono. Seule la position horizontale permet une diffusion en stéréo.

Qu’on la place à l’horizontale ou à la verticale, rien ne viendra perturber la simplicité du design. Toutefois, pour ne pas abîmer ou rayer l’enceinte quand on la pose sur une table, Google livre avec ce modèle une base en silicone. Elle se fixe magnétiquement sur l’une des deux tranches de l’enceinte en fonction de sa position. Pas idiot du tout, même si la position centrale de cette base entraîne un manque de stabilité de la Home Max lorsqu’elle est positionnée à l’horizontale.

LM/01net.com – La base en silicone peut se fixer magnétiquement à l’enceinte qu’elle soit en position verticale ou horizontale.

L’Assistant Google fidèle au poste

Evidemment, une enceinte intelligente se doit tout d’abord de bien comprendre ce qu’on lui dit. De ce point de vue, nous n’avons rencontré aucun souci avec la Home Max. Même à volume élevé, l’enceinte parvient à détecter notre « OK Google » qui déclenche alors la transmission de notre question aux serveurs de Google. Nous vous rappelons que les micros de ce type d’enceinte sont toujours en fonctionnement, ce qui se révèle indispensable pour capter vos demandes au vol. Si l’on ne désire pas s’en servir, un bouton au dos du Home Max permet de couper les six micros intégrés. En le faisant, on perd toutefois une bonne partie de l’intérêt de ce genre d’appareil.

LM/01net.com – Au dos, un bouton permet de couper le micro, comme sur toutes les enceintes Google Assistant.

En effet, l’Assistant Google intégré ouvre les portes à une grande variété de tâches… avec plus ou moins d’efficacité. Nous les avions d’ailleurs passées en revue lors du test de la première Google Home: commande des lumières connectées, demande d’informations ou lecture d’un flash info ; les possibilités sont de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que les développeurs investissent sur la plate-forme.

Petit clin d’œil aux amateurs de musique, il est possible de demander à l’Assistant de lancer un album en décrivant tout simplement sa pochette. D’après nos essais, cela fonctionne surtout avec quelques disques mythiques. Nevermind de Nirvana (« l’album avec un bébé sur la pochette »), Abbey Road des Beatles (« l’album avec quatre garçons qui traversent un passage piéton sur la pochette ») ou encore plusieurs autres chez Pink Floyd : Atom Heart Mother (la vache), The Dark Side Of The Moon (le prisme) ou Animals (le cochon et l’usine). La fonctionnalité est sympathique, mais si vous êtes mélomane et que vous ne connaissez pas les titres de ces albums, il faut sérieusement vous remettre en question.

Google est-il un expert du son ?

home max
LM/01net.com – Sur le dessus de l’enceinte, la surface tactile permet de lancer ou d’arrêter la lecture par un tapotement, mais aussi d’augmenter ou baisser le son en glissant son doigt vers la droite ou la gauche.

Une fois l’un de ces albums lancé, qu’en déduire sur la qualité sonore ? Tout d’abord que Google s’essaye ici pour la première fois à l’égalisation entièrement automatique de l’enceinte en fonction de son environnement. Baptisé Smart Sound, le système est similaire à celui du HomePod d’Apple et dans une moindre mesure au Trueplay de Sonos (ce dernier nécessite encore pour le moment une manipulation de l’utilisateur). Il est impossible de se rendre réellement compte de son impact et son efficacité puisqu’il est impossible de le désactiver. L’idée principale étant que l’enceinte s’adapte à son environnement (volume de la pièce, obstacles sur lesquels le son réfléchit, etc.) pour proposer la meilleure qualité sonore.

LM/01net.com – A l’arrière de l’appareil, on trouve un port USB Type-C et une prise jack 3,5 mm.

Le fait est que le Home Max reste malgré tout sensiblement en retrait par rapport à ses concurrents sur ce point. Sans aucun doute, l’enceinte est puissante et peut sonoriser sans difficulté une pièce de bon volume. Vous n’aurez pas à la pousser bien haut pour l’entendre ; elle dépasse le HomePod et fait jeu égal avec la Play:5 de Sonos. Sauf que Google n’est pas encore tout à fait un expert du son. Notre première mesure de sa bande passante était pourtant plutôt encourageante avec un signal assez équilibré, si ce n’est quelques pertes dans les extrêmes graves et aigus.

LM/01net.com – Le boîtier propose une belle finition.

Mais à l’usage, on se rend rapidement compte que les choses sont moins flatteuses. Le grand défaut du Home Max est qu’il délivre un son qui manque de netteté : ses haut-parleurs ont du mal à restituer parfaitement toutes les fréquences de manière claire. Dès que la musique se complique avec la superposition de plus de quatre instruments, le rendu est quelque peu brouillon. On a du mal à distinguer chaque son de manière individuelle. Un phénomène très frustrant lorsque l’on veut monter le volume. A titre de comparaison, le HomePod, pourtant plus compact (et à 349 euros), s’en sort beaucoup mieux dans cet exercice. Tout comme la Play:5 de Sonos à l’encombrement équivalent, mais vendue il est vrai bien plus cher (579 euros).

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