MSI GT683DXR-478FR : la promesse
MSI ose équiper un 15,6 pouces d’une GeForce GTX 570M, une carte graphique mobile très puissante. Son écran, d’une définition Full HD de 1 920 x 1 080 pixels, a du pixel à donner à moudre à sa puce graphique Nvidia. Avec 8 Go de mémoire vive, un processeur Intel quadricœur et deux disques durs (7 200 trs/min en Raid 0), le PC devrait décoiffer les joueurs. Nous l’avons testé en long, en large et en 3D.
MSI GT683DXR-478FR : la réalité
La première impression dégagée par le GT683DXR est mitigée. Le boîtier est particulièrement travaillé pour les joueurs, il brille de mille LED, son look « tuning » plaira à certains, mais ses matériaux restent ingrats. L’assemblage est correct, mais ses plastiques laqués peu glorieux. Le clavier chiclet est du même acabit, soigné pour les joueurs, mais un peu bas de gamme au final. Idem pour le touchpad, très moyen. On touche ici le défaut des portables MSI : la finition de leur boîtier.
Une tête bien faite
La configuration du MSI est bien pensée. Son processeur Core i7 – 2630QM est une petite bête de course, assisté par 8 Go de RAM, c’est plus qu’il n’en faut. Pas de SSD, mais deux disques durs (7 200 trs/min en mode Raid 0) assurent de bonnes performances. Le lecteur Blu-ray (et graveur de DVD) est aussi le bienvenu pour les cinéphiles. L’idée la plus astucieuse, assez rare dans les portables pour joueurs, réside dans la séparation des circuits de refroidissement du processeur et de la puce graphique.
Les deux caloducs du processeur et les trois caloducs de la carte graphique rejoignent des radiateurs indépendants, refroidis par le même ventilateur. En pleine charge, le portable fait forcément du bruit (48,2 dB selon nos mesures, pour presque 200 watts de consommation), mais ses deux puissantes puces ne se communiquent pas leur chaleur, ce qui permet au processeur de moins chauffer et de garder de plus hautes fréquences de fonctionnement. Attention en revanche, impossible de tenir le portable sur les genoux en plein jeux : la machine monte à 68° sous son boîtier dans les conditions de charge les plus intenses.
En revanche, pas de technologie Optimus, ce qui signifie que la puce Nvidia fonctionnera en permanence. Au repos, le GT683DXR consomme donc 35,4 W, mais sa batterie 9 cellules (7 800 mAh) permet d’atteindre une autonomie respectable : 2 heures et 30 minutes avec notre test standard (lecture de film, luminosité au maximum, Wi-Fi activé).
Belle image, mais trop de reflets
L’écran du GT683DXR affiche une définition Full HD, qui n’est pas si fréquente sur une diagonale de 15,6 pouces. Un atout majeur, offrant une image fine et précise. Surtout que la dalle LCD offre un rendu de bonne qualité. Les couleurs flattent les yeux ; les noirs sont relativement profonds. Le taux de contraste atteint 858:1 à luminosité maximale (266 cd/m²), un score très satisfaisant. Le seul problème de cet écran, son revêtement, bien trop brillant. Un vrai miroir, sujet au moindre reflet, souvent gênant pour le joueur dans les scènes sombres.
Une bête de jeu vidéo
La GeForce GTX 570M du GT683DXR est une petite bombe graphique. Elle est légèrement plus puissante qu’une Radeon HD 6770M, et nettement moins rapide qu’une 6970M. Forte de ses 336 unités de traitement, épaulée par 1,5 Go de mémoire vive GDDR5 sur un bus 192 bits, elle offre une puissance comparable à celle d’une carte graphique pour PC fixe. Presque tous les jeux que nous lui avons soumis sont passés sans aucun problème en Full HD (1 920 x 1 080 pixels), approchant souvent les 60 images par seconde en DirectX 11 (tel Dirt 2). Les jeux les plus exigeants passeront mieux en 720p (1 280 x 720 pixels), comme Lost Planet 2 (27,4 images/s en 1080p, 39 images/s en 720p). Starcraft II est par ailleurs parfaitement jouable en Full HD avec tous les détails réglés au maximum. Un vrai plaisir.
Mode Turbo, le grand bluff !
Pire qu’un bluff, le bouton Turbo du MSI GT683DXR ne sert qu’à atteindre les performances nominales de la carte graphique. Pas d’overclocking, donc ! Nvidia donne comme fréquence de référence pour la puce 575 MHz (1 150 MHz pour les unités de traitement). C’est très exactement la fréquence atteinte, bouton Turbo activé. Ni plus, ni moins.
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