Loewe AirSpeaker : la promesse
Allier le bon et le beau. Telle serait la promesse de cet appareil Loewe dont la réputation est à la hauteur du prix. Bon, car ce système audio embarquerait une qualité acoustique digne d’intérêt avec cette petite pointe de technologie dans « l’air » du temps, à savoir le dispositif AirPlay des appareils Apple. Beau, car à moins d’être insensible à la pureté de ce cube aux dimensions d’une grosse boîte à chaussures, le design de Loewe s’impose sans conteste. Pour savoir si la chose justifiait les 750 euros demandés, nous l’avons soumise, plusieurs jours durant, à plusieurs oreilles sensibles. Grand bien nous en a pris.
Loewe AirSpeaker : la réalité
Au déballage de l’appareil on en prend plein la vue, car c’est un très bel objet. Et en fonction de ses envies, on peut lui apposer un couvercle de couleur. Personnellement, je préfère la finition brute du capot, tout de métal vêtu. A l’arrière, outre la prise électrique, une entrée USB, une entrée Cinch 3,5 pouces et une entrée Ethernet trahissent la polyvalence de l’appareil. Pour contrôler ce dispositif, l’AirSpeaker dispose de petites touches discrètement disposées sur le dessus de l’appareil pour l’allumer, moduler le volume ou choisir l’entrée. Comme si l’on avait voulu qu’aucun dispositif de contrôle n’ait existé. Et à bien y regarder, il y a de cela.
Passage obligé par un ordinateur pour configurer la machine !
Paramétrons l’appareil. L’AirPlay est un dispositif tout bête ! A condition que votre appareil soit relié au réseau Wi-Fi de votre domicile. Et là, on a une bien étrange surprise pour configurer notre boîte à musique. Il faut relier la prise Ethernet, présente à l’arrière de l’appareil, à un PC portable par exemple, et entrer, depuis un navigateur, l’adresse d’accès à l’interface propriétaire pour y configurer le Wi-Fi. Loewe aurait ici pu gagner en simplicité, quitte à proposer une petite interface de saisie.
Comment un si petit truc peut-il nous offrir un tel son ?
Pour apprécier le son nous avons effectué deux batteries de mesures, l’une classique dans nos conditions habituelles de test ; l’autre atypique au-dessus d’une caisse en bois vide afin de simuler la pose de l’appareil sur un gros meuble ou sur un parquet posé sur lambourdes (sans voisins en dessous).
Si l’appareil ne fait pas de miracles, du fait de sa petite taille, il réserve tout de même quelques bonnes surprises. En premier lieu, l’AirSpeaker ne sature jamais. Si la restitution des aiguës n’est pas parfaite, les graves sont en revanche correctement restitués et les basses sont fortement présentes, sans être exagérées. Posé sur une caisse en bois vide, on remarque tout de suite que l’engin profite (dans le cas de notre test c’est exagéré) d’un effet d’amplification des basses. Pourquoi de telles mesures ? Juste pour confirmer que l’AirSpeaker ne s’utilise pas à n’importe quel endroit. En premier lieu, le son sort via la face avant de l’appareil mais également sur les côtés. L’engin ne doit donc pas être dissimulé dans un meuble, mais posé au-dessus. Et c’est là que l’acoustique de l’AirSpeaker se discute. C’est avec vos oreilles que vous allez comprendre que sur un sol en béton recouvert d’une moquette ou d’un tapis, la restitution sonore est écrasée ; à l’inverse, sur un plancher de bois posé sur lambourdes, on obtient une impressionnante caisse de résonance.
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