Lenovo IdeaPad Y550 : la promesse
Il y a quelques mois, nous avions testé -et apprécié- un portable multimédia signé Lenovo, l’IdeaPad Y530 (voir le test ici). Son grand frère, l’IdeaPad Y550, en reprend les principaux points forts, tout en proposant un équipement plus performant et plus complet, avec en particulier -sur le modèle que nous avons testé- une unité optique pouvant lire les films en haute définition au format Blu-ray. L’IdeaPad Y550 est-il aussi satisfaisant que le Y530? C’est ce que nous avons voulu savoir en l’utilisant en situation.
Lenovo IdeaPad Y550 : la réalité
L’IdeaPad Y550 bénéficie d’un design sobre et élégant, avec un intérieur blanc (qui ne retient pas les traces de doigts) et une carrosserie noire, agrémentée d’un motif à l’extérieur. Malheureusement, pour cette dernière, la qualité de son revêtement plastique n’est pas des meilleures et la coque du portable retient assez bien les empreintes digitales. Toujours est-il que la finition de la machine est bonne et inspire confiance.
Un équipement revu à la hausse
Processeur légèrement plus véloce. Ecran qui passe du format 16/10 au format 16/9. Ce n’est pas une révolution, mais la résolution d’affichage passe de 1280×800 pixels à 1366×768 pixels. La puce graphique bien meilleure: c’est une Nvidia GeForce GT 130M. On peut la comparer à la «vieille» puce GeForce 9600 M GT, qui aurait été renommée et quelque peu dopée. Il s’agit donc d’une puce graphique de milieu de gamme suffisamment performante pour piloter de façon optimale l’affichage non seulement sur le petit écran de 15,6 pouces, mais aussi -et surtout- sur un plus grand moniteur externe, affichant par exemple une résolution de 1920×1200 ou de 1920×1080 pixels.
Signalons d’autre part que l’IdeaPad Y550 dispose de la panoplie réglementaire d’interfaces externes (USB, lecteur de cartes SD, etc.). Bon point, le port FireWire présent sur le modèle Y530 a été ici remplacé par un connecteur e-SATA, plus dans l’air du temps. Petit regret toutefois, ce dernier est partagé avec un port USB. Cela signifie qu’on ne pourra pas connecter trois périphériques externes USB, mais seulement deux, en même temps qu’un appareil e-SATA…
Le Blu-ray sur petit ou grand écran
L’IdeaPad que nous avons testé intégrait un graveur de DVD faisant également office de lecteur de disques au format Blu-ray. Nous avons donc pu saisir l’occasion pour regarder quelques films en haute définition, ce qui a au passage permis d’apprécier la bonne qualité d’affichage de l’écran 15,6 pouces à LED. Grâce à la sortie HDMI, il est très simple de rediriger l’affichage vers un téléviseur de grande taille et d’utiliser le portable comme platine Blu-ray. Nous avons pu également vérifier la qualité des haut-parleurs. Rappelons qu’à la différence du modèle Y530, le Y550 n’en possède que deux avec un minicaisson de basses (contre un système 4.1 pour le Y530). Conséquence: la qualité du son délivré est bonne mais manque un peu de pêche au niveau des basses. Signalons aussi que si la puissance des enceintes s’est révélée satisfaisante en écoutant de la musique avec Windows Media Player, le volume sonore était aussi un peu trop faible (malgré tous les curseurs poussés à fond dans Windows) lorsqu’il s’agit de regarder un film Blu-ray en passant par le logiciel fourni par HP…
Des détails indispensables?
Comme son petit frère, l’IdeaPad Y550 fourmille de petits détails. Certains sont pratiques, comme les touches placées de part et d’autre du clavier et qui servent à monter/baisser/couper le son des haut-parleurs ou à lancer un utilitaire de sauvegarde /restauration de données.
D’autres n’ont encore que peu d’intérêt à l’heure actuelle, à l’instar du pavé tactile, grâce auquel on peut redimensionner ou faire pivoter des photos d’un mouvement coordonné du pouce et de l’index, comme on peut déjà le faire avec l’iPhone d’Apple. Si cela n’a que très peu d’intérêt sous Windows Vista, faute d’applications adaptées, cela pourra être pratique pour effectuer rapidement certaines manipulations avec le futur Windows 7.
Enfin, on a aussi droit à une touche d’inutilité, ou plutôt de superflu. Ainsi, la machine est équipée du Desktop Navigator, qui n’est autre qu’une petite zone tactile, située au dessus du clavier, et sur laquelle il suffit de faire glisser son doigt pour faire défiler à l’écran les icônes des fichiers et applications souvent utilisés, afin de les sélectionner rapidement. C’est joli et les fainéants notoires apprécieront de ne plus avoir à faire l’effort -surhumain- d’appuyer sur la touche Windows du clavier et de sélectionner ces mêmes fichiers et applications avec la souris. Ces mêmes utilisateurs seront aussi ravis de savoir qu’ils n’auront plus à taper un mot de passe au démarrage de Windows, car le logiciel VeriFace identifiera automatiquement leur visage, grâce à la Webcam du portable, et donnera -ou pas- l’accès aux données et aux applications. A quand un système d’identification rétinienne à la Mission impossible? Ca ne protègera pas mieux la machine des vrais hackers, mais ça impressionnera à tous les coups les utilisateurs débutants!
Ca vaut quoi un GeForce GT 130M ?
Lors de nos tests, nous avons pu constater que l’ensemble des composants permet à la machine d’avoir un bon comportement général, une excellente réactivité. En particulier le processeur graphique, ce GeForce GT 130M, cette vraie fausse nouvelle puce signée Nvidia. Ainsi, nous avons mesuré un indice 3DMark06 d’environ 6500 alors que la moyenne des machines équipées d’un «vieux» GeForce 9600M GT est de l’ordre de 5000 (5577 au maximum). Cela se traduit en pratique par de meilleures performances dans les très hautes résolutions (1920×1080 ou 1920×1200 pixels) et par la possibilité d’utiliser des niveaux de détails plus élevés dans certains jeux. C’est toujours bon à prendre…
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