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Test : Ce nouveau GPS robuste et étanche de Garmin est-il intéressant ?

Le Nüvi 550 est un bon GPS pour la route. Mais, faute de cartes de randonnée et de navigation, il est assez banal.

L'avis de 01net.com

Garmin Nüvi 550

Les plus

  • + Coque étanche
  • + Garantie des dernières cartes routières disponibles
  • + Compatible avec les cartes de randonnée et marines
  • + Compatible avec les photos géolocalisées

Les moins

  • - Rien

Qualité du guidage

3.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Fonctions

1 / 5

Confort d'utilisation

1.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/10/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Garmin Nüvi 550

Taille de l'écran (diagonale en cm) 8.9 cm
Système d'exploitation Propriétaire
Voir la fiche complète

Garmin Nüvi 550 : la promesse

Avec le Nüvi 550, Garmin propose un petit GPS polyvalent, robuste,offrant une autonomie record et surtout dédié aux randonnées. Nousl’avons testé pour savoir s’il présente un intérêt particulier,car son prix élevé (349 euros) appelle une justification. Verdict.

Garmin Nüvi 550 : la réalité

Une fois le Nüvi 550 en main, pas de doute, c’est du solide. Si le
design est très cubique, la finition est très correcte. Les matériaux
robustes sont bien assemblés et la coque ne craque pas sous les doigts
même si on tente de « tordre » l’appareil. D’autre part,
utilisé sous la pluie, le navigateur n’a montré aucun signe de
dysfonctionnement. Deux bons points compte tenu qu’il est destiné aux randonnées et à la navigation, moyennant l’achat des
cartes.

Un retour pénible au petit écran
A l’étape qui consiste à rentrer l’adresse sur son GPS, on ne peut que
constater que l’écran de 3,5 pouces offre un espace de saisie assez petit. Les novices trouveront sans doute un peu pénible le fait de
devoir saisir une adresse sur un clavier dont les touches font environ
6 mm carré. Certains devront sans doute prendre le GPS en main
pour la saisie, alors qu’aujourd’hui avec la quasi-totalité des
modèles concurrents il est possible de le faire même si l’appareil est
collé au pare-brise.
D’autant que le constructeur ne prévoit pas de
système d’aide à la saisie intelligente. Ainsi, normalement, lorsque
l’on commence à saisir un nom de ville ou de rue, le système affiche
les correspondances et désactive au fur et à mesure les lettres
«inutiles». Or, avec le logiciel City Navigator, présent sur ce Nüvi, on doit saisir l’intégralité de l’adresse,
laquelle est ensuite recherchée dans la base. Si elle n’est pas
trouvée, il faut recommencer le processus depuis le début.

Un bon mais banal GPS pour la route
Une fois sur la route, rien à redire. Malgré son petit écran, on
bénéficie d’une navigation claire. La route défile sous nos yeux avec
un marquage violet en surbrillance, et il est extrêmement rare que l’on
soit trompés. La voix n’est pas trop saccadée, les
instructions sont minimalistes. Pas de Text to Speech pour indiquer le nom de la rue à suivre.
Minimaliste, c’est également le cas
des options et des informations affichées à l’écran. Par exemple, l’heure d’arrivée présumée, la vitesse à laquelle
on roule, mais pas le kilométrage restant à parcourir. Dommage, on
se serait volontiers passé de la vitesse, qu’on lit à tout moment
sur le compteur du véhicule, au profit de la distance à parcourir.
Pour
retrouver cette information, il faut presser une touche, au bas à gauche de l’écran,
là où s’affiche la vitesse, pour basculer vers un nouvel écran
regroupant d’autres informations : vitesse moyenne (total et sur
trajet en cours), vitesse maximale atteinte, temps de déplacement (total
et sur trajet en cours), temps d’arrêt, distance parcourue totale et
distance restante à parcourir avant l’arrivée à destination. Tout y
est, sauf que, pour y accéder, l’écran de navigation est masqué et, surtout, il aura fallut aller pianoter sur le GPS.
Autre défaut, à notre avis, lorsque le GPS perd le signal GPS, au
passage d’un tunnel par exemple, tout l’écran est masqué par le
message «réception satellite perdue». La carte et l’indication de la prochaine manœuvre sont masquées. Il faut
là encore, presser le bouton Oui, à l’écran, pour
revenir à l’affichage normal. Signalons toute de même que le message
d’erreur disparaît automatiquement lorsque le signal GPS revient.
Du côté des options, c’est une nouvelle déception. Les paramètres se
limitent à quelques réglages dans lesquelles on trouve
le mode d’utilisation (auto, pédestre et vélo), la possibilité de
choisir son type de parcours (rapide, court, éviter les autoroutes,
etc.), le choix d’un itinéraire, la gestion de la langue, celle des radars, l’option de verrouillage du GPS (code pin), le mode compas et la visionneuse photo.

La navigation par photos pour plus de facilité
Nous l’avons indiqué, moyennant l’achat de cartes de randonnée, ce GPS
peut vous guider hors des sentiers battus. Toutefois, nous n’avons pas
pu tester cette fonction, faute de carte adéquate. En revanche, nous avons apprécié la fonction consistant à ajouter des photos géolocalisées. Après avoir ouvert un compte sur le site du
constructeur (onglet Connect Garmin), puis installé le
logiciel Garmin Communicator, on accède à des milliers de photos géoréférencées en partenariat avec Google Maps. On importe ensuite les
clichés un par un ou par lots, directement dans la mémoire du GPS. Il ne
reste plus qu’à cliquer sur la photo, qui se trouve dans les
favoris, pour s’y rendre. L’interface Internet pour
ajouter les clichés est en anglais. Enfin, l’autonomie fait partie des points forts de
l’appareil, nous l’avons fait fonctionner un peu plus de 6 heures et demie.

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